Les partis signataires de la déclaration du 23 mars 2015 et membres de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) ont réitéré, le 5 février dernier au siège du (CDJ), leur appel à une concertation nationale avant toute élection.
Alors que les appels à la candidature d’Ali Bongo en vue de l’élection présidentielle à venir ont démarré, des partis politiques de l’opposition continuent de poser la tenue d’un dialogue inclusif sans tabou comme préalable à toute organisation d’élection politique au Gabon. C’est du moins ce qui ressort du rassemblement du 5 février dernier au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ). Selon nos confrères de L’Union, l’UFA a, en plus de l’appel lancé le 23 mars dernier, réitéré son attachement à l’idée d’un dialogue inclusif et sans tabou, avant toute élection. La coalition de l’opposition a invité toutes les forces vives de la nation à rechercher des solutions multiformes à même d’aider le pays à trouver une issue favorable à la crise sociopolitique qu’il traverse depuis de longs mois.
Souhaitant à tout prix dégeler le climat délétère actuel pour mieux aborder l’élection présidentielle à venir, David Mbadinga, le président en exercice de l’UFA, et ses pairs, parmi lesquels Louis-Gaston Mayila, Victor Alain Eya Mvey et Jules Aristide Bourdes Ougouliguende, ne semblent pas prêts à désarmer. Seulement, à moins de huit mois de la présidentielle, le président de la République semble davantage préoccupé par le lancement du projet «Graine» que par autre chose. L’on s’interroge donc sur la suite de ce nouvel appel. D’aucuns estiment que ce groupement politique prêche dans le désert. L’avenir nous le dira…
Auteur : Jean-ThimothéeKanganga