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Fonctionnement des institutions : Ouverture de la session du CES

Le Conseil économique et social (CES) a ouvert, le 16 février courant, sa première session ordinaire. Les conseillers ont 15 jours pour examiner les questions économiques et sociales.

Sous la présidence de son vice-président, la première session ordinaire du Conseil économique et social (CES) de l’année s’est ouverte, en présence du président du Sénat, du ministre de la Justice, des représentants des institutions constitutionnelles, du corps diplomatique et de deux anciens présidents de cette institution, Edmond Okemvele et Antoine Mboumbou Miyakou.

Cette session va permettre aux conseillers de débattre de différentes thématiques relatives à la croissance économique, au pouvoir d’achat, à la prise en charge des malades mentaux et à la sécurité routière.

Raphaël Sadibi Bouka a indiqué que, face à la crise économique que traverse le pays, l’examen du thème «croissance économique et pouvoir d’achat» devrait amener le CES à proposer des esquisses de solutions, susceptibles de contribuer à préserver le pouvoir d’achat des populations, particulièrement les plus vulnérables. Il a, en outre, exprimé sa satisfaction quant à la mesure de libéralisation des prix des hydrocarbures à l’exception du gaz butane et du pétrole lampant.

Le vice-président du CES a, par ailleurs, dit son inquiétude face au taux croissant des accidents de la route. S’appuyant sur les chiffres de la direction générale de la Sécurité routière, il a jugé que le constat est «alarmant». La direction générale de la Sécurité routière indique, en effet, que le Gabon a enregistré, entre 2008 et 2013, 16 739 accidents de la route pour 5 785 blessés et 985 morts. Selon la Fédération gabonaise des assurances, le coût des indemnisations s’élevait à 9, 083 milliards de francs en 2013 et à 9,79 milliards de francs en 2014. Pour le CES, il y a lieu d’œuvrer pour que ces signaux rouges changent définitivement de couleur.

A propos de la prise en charge des malades mentaux, Raphaël Sadibi Bouka a jugé qu’il s’agit d’une question de santé publique aux conséquences incalculables sur le tissu social. «L’Etat, la collectivité, la famille, devraient pouvoir jouer, chacun, sa partition en vue de juguler ou tout au moins de limiter le phénomène», a-t-il déclaré, invitant à une prise de conscience collective.

Cette session ordinaire obéit aux dispositions de l’article 108 de la Constitution.

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