La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le Fond gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le Fonds d’investissement Méridiam ont signé, le 18 février courant, un mémorandum d’entente pour la construction d’un barrage hydroélectrique sur le site de Kinguélé Aval.
Dans la perspective d’un accroissement des besoins énergétiques futurs de la capitale gabonaise, la SEEG a opté pour l’anticipation et le renforcement de la puissance actuelle, évaluée à 110 mégawatts. Le monopoleur en fourniture d’électricité a donc procédé à la signature, le 18 février 2016, d’un accord de constitution d’un groupement d’entreprises pour la construction d’un nouveau barrage en aval de l’usine de Kinguélé, sur la vallée de Mbei. «Cet ouvrage nous permettra de compléter les ressources hydrauliques pour la production énergétique à Libreville», a iondiqué le directeur général de la SEEG.
Pour une durée de réalisation estimative de près de quatre ans et un coût d’investissement de l’ordre de 100 milliards de francs CFA, la mise en exploitation du barrage de Kinguélé Aval aura une capacité de production nominale de 60 mégawatts et créera les conditions nécessaires à l’accélération du développement économique et l’amélioration du cadre de vie des habitants de Libreville à l’horizon 2020. «Le choix de l’aménagement hydroélectrique de Kinguélé Aval favorise l’exploitation d’une source d’énergie renouvelable et à bas coût. Il contribue ainsi à l’amélioration du mix énergétique de Libreville conformément au PSGE», a dit Jean-Paul Camus.
Selon le directeur général de la SEEG, la demande actuelle en énergie dans la capitale gabonaise s’accroît de 6% par an, soit 15 mégawatt de plus tous les ans.
