Alors qu’ils étaient vivement attendus à ces assises du parti qui devaient adouber le «Distingué Camarade», le président de l’Assemblée nationale, pourtant membre du Comité permanent du Bureau politique du PDG pour l’Ogooué-Lolo, et le secrétaire Général du PDG ont brillé par leur absence samedi dernier.
Selon certains de ses proches, Faustin Boukoubi ne pouvait se rendre à ce congrès, car il est le «patron national» du parti, et «non le secrétaire provincial du PDG dans l’Ogooué-Lolo». Expliquant que celui-ci venait de séjourner dans la province, dans le cadre de sa tournée nationale, et qu’il avait alors appelé les militants à la mobilisation dans la perspective de l’élection présidentielle, ils estiment que «cela est la preuve qu’il n’y a ni expression d’un désaccord, ni expression d’une quelconque bouderie».
Quant à l’absence de Guy Nzouba Ndama auxdites assises provinciales, des sources proches de l’intéressé affirment qu’il avait «une cérémonie familiale à honorer, le mariage de sa jeune sœur avec un originaire de Bakoumba ; et la cérémonie s’est déroulée en présence de près de 500 invités dans une concession familiale à Okala». Pourtant, dans la matinée du 5 mars, beaucoup de responsables politiques PDG, à Koulamoutou, étaient convaincus de son arrivée. Certains avaient même informé de l’affrètement d’un avion spécial à cet effet. Mais le membre du Comité permanent du Bureau Politique du PDG a visiblement choisi de rester à Libreville pour des raisons familiales.
On peut donc en conclure qu’il n’y a pas malaise entre «camarades du parti», mais «juste une cérémonie familiale qui a pris le dessus» sur l’activité politique. Pour ce qui est de Faustin Boukoubi, «il s’agit tout juste aussi d’une volonté de ne pas apparaître «sectaire», car il aurait pu très bien se rendre aussi au Congrès de l’Ogooué-Maritime ou à celui du Woleu-Ntem», selon l’un de ses proches.
Certains observateurs pensent toutefois que «si tout allait vraiment bien, de telles raisons n’auraient pas été avancées, et la cérémonie familiale aurait été reportée».
Yolande Nyonda qui a présidé les travaux de ce congrès provincial a du les démarrer en l’absence de ces deux personnalités politiques les plus importantes de la province. Près de six cents délégués venus de tous les départements de la province et de Libreville ont pris part à ces assises, marquées par la lecture de diverses motions en l’honneur d’Ali Bongo, candidat du PDG pour la prochaine présidentielle prévue dans 175 jours !
