Des employés de Gabon Autosur, du cabinet Nerti Gabon et de la société GMG ont récemment tenu des cadres du ministère des Transports pour responsables de la crise actuelle du secteur.
A la faveur d’une sortie de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), le 24 mars dernier à Libreville, des employés de quelques sociétés exerçant dans le domaine des transports ont exprimé leur «mécontentement face à toutes les actions qui sont menées depuis des années pour nuire aux entreprises». Alors que ce secteur, comme bien d’autres, est touché par la crise, pour les employés de Gabon Autosur, du cabinet Nerti Gabon et de la société GMG, les principaux responsables de cette situation sont à rechercher au sein de l’administration publique. «En quelques années, (nos entreprises) sont devenues la cible de certains responsables du ministère des Transports, qui font tout pour interrompre nos activités et les concéder à leurs amis», ont-ils accusé, fustigeant «les intrigues et les manigances qui menacent (leurs) emplois». «Tous les Gabonais ne peuvent être employés à la Fonction publique», ont-ils tenu à indiquer.
A Gabon Autosur, au cabinet Nerti Gabon et à la société GMG, l’on s’accorde à penser que certains cadres de l’administration publique tentent de saborder l’avenir de leurs compatriotes. «Lorsque des investisseurs, qu’ils soient gabonais ou étrangers, prennent le risque de créer des entreprises au regard de la crise économique actuelle, et offrent par cette occasion des emplois aux Gabonais, ces derniers méritent d’être soutenus et non combattus pour des motifs vains et parfois pour des intérêts personnels. Ces citoyens ont eu le courage de nous offrir l’espérance, de nous sortir de la précarité, en nous permettant de subvenir aux besoins de nos familles», a fait savoir le porte-parole des employés.
Revenant sur les rumeurs et autres accusations liées à la gestion des responsables du leader du contrôle technique automobile, les employés ont vivement démenti les malversations supposées d’un de leurs patrons. «Joseph Pascal Tripodi nous a offert du travail, avec des salaires honorables. Même si des soupçons quelconques pèsent sur notre P-DG, il ne mérite pas d’être traité comme c’est le cas en ce moment. Nous n’acceptons pas que le P-DG de Gabon Autosur soit traité comme un vulgaire voyou», a déclaré le porte-parole des employés, non sans appeler à plus de retenue les «personnes nouvellement arrivées au ministère des Transports».
