Le bilan de l’accident d’un hélicoptère français qui s’est abîmé en mer samedi au large du Gabon avec dix militaires à son bord a été porté lundi à huit morts, apprend-on au ministère de la Défense.
Il y a deux rescapés, dont l’un est légèrement blessé.
Dans l’attente des résultats de l’enquête sur l’origine de l’accident, l’Aviation légère de l’armée de terre (Alat) a décidé de clouer au sol les 17 autres appareils Cougar dont elle dispose, a-t-on précisé, confirmant une information du Point.fr.
Chaque fois qu’il y a un accident de ce type, « on limite l’emploi des appareils tant que les circonstances ne sont pas éclaircies », a dit à Reuters le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l’état-major des armées.
L’armée française espère pouvoir bientôt relever l’épave, qui gît par 35 mètres de fond, afin de disposer d’éléments techniques.
Aucune cause n’est privilégiée dans l’immédiat pour expliquer le drame.
Selon Le Point.fr, ni l’âge de l’appareil – les Cougar de l’armée de terre ont actuellement 16 ans de moyenne d’âge – ni la compétence des pilotes ne semblent pour le moment en cause.
Le Cougar AS 532 de l’Alat, qui participait à un exercice avec l’armée gabonaise, venait de décoller du transport de chalands de débarquement (TCD) Foudre lorsqu’il s’est abîmé en mer samedi peu après 20h00, à une cinquantaine de kilomètres des côtes.
A bord se trouvaient quatre membres d’équipage et six commandos des forces spéciales, appartenant au 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze (Moselle).
Dans la demi-heure qui a suivi l’accident, quatre personnes ont été récupérées, dont trois vivantes. L’un des blessés a succombé quelques heures plus tard.
Le corps du dernier militaire français disparu a été retrouvé lundi.