Les autorités gabonaises ont procédé à plusieurs arrestations lors d’une marche pacifique de l’opposition.
Le correspondant de la BBC rapporte que des grenades assourdissantes et lacrymogènes ont été utilisées par la police.
Une marche non autorisé de la coalition des candidats à la présidentielle au Gabon a été réprimée dans la violence à la Libreville, ce samedi.
La candidature d’Ali Bongo Ondimba est remise en cause par l’opposition qui conteste la crédibilité de l’acte de naissance du chef d’Etat prétendant à un second mandat.
Le correspondant de la BBC rapporte que des grenades assourdissantes et lacrymogènes ont été utilisées par la police.
Deux journalistes ont reçu des coups des policiers encagoulés.
Au slogan de « Non à la candidature anti constitutionnelle d’Ali Bongo Ondimba », visible sur certaines banderoles, la marche a rassemblé plusieurs centaines de partisans dans le deuxième arrondissement de Libreville.
Bruno Ben Moubamba, figure de l’opposition et candidat à l’élection présidentielle du 27 août prochain au Gabon assistait à cette manifestation.
Contacté par la BBC sur les actes des forces de police, le ministre de l’intérieur Pacome Moubele Moubeya a insisté sur l’interdiction de cette marche pacifique de l’opposition dans la capitale.
C’est la deuxième fois en un mois que la police empêche les adversaires politiques du président Gabonais d’organiser des rassemblements dans la capitale du pays.
Un recours pour l’annulation du dossier de candidature d’Ali Bongo Ondimba pour défaut d’acte de naissance a été adressé à l’attention des neuf hauts magistrats de la Cour constitutionnelle.