En marge de celles de l’Union africaine et de l’Union européenne, quelques heures après l’ouverture des bureaux de vote de Libreville, Gabonreview a recueilli les réactions des observateurs, peu connus de l’élection présidentielle, sur leur appréciation du déroulement du scrutin.
Gabonreview : La transparence de cette élection vous paraît-elle effective ?
Makore Abakar Hamai (Corps panafricain des observateurs électoraux)
«Ce 27 août 2016, une grosse machine électorale s’est rapidement mise en marche au Gabon. Toutefois, il y a eu quelques retards ici et là. Mais au niveau actuel des choses, et en relation avec nos représentations diplomatiques du Gabon, notamment la France, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et ceux qui sont dans les provinces, nous pouvons affirmer que tout se passe bien.»
«Nous ne pouvons pas nous prononcer maintenant. Mais nous promettons qu’après l’observation, nous rendrons un rapport. Mais en l’état actuel des choses, je vous assure que tout se passe bien.»
Jean Marie Ngondjibangangte (Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique)
«Nous avons déployé nos observateurs dans quatre villes du Gabon, et nous avons observé un engouement de la part des populations. Ce qui est un très bon signe pour le Gabon pour les Gabonais. Les nouvelles qui nous proviennent de l’intérieur du pays sont plutôt bonnes. Tous se passe dans les normes.»
Jean Claude Dro Kesse (Parlement africain)
«La première chose que nous louons, c’est la mobilisation. Les Gabonais se sont déplacés en grand nombre. Nous constatons cependant qu’il y a eu un peu de retard dans l’ouverture des bureaux de vote. Mais dans l’ensemble, nous observons que le vote se déroule calmement et espérons que cet esprit soit maintenu jusqu’à la fin de cette journée.»
Gabonreview : Ce retard ne peut-il pas occasionner des désistements de la part des électeurs ?
Jean Claude Dro Kesse (Parlement africain)
«Non, je ne pense pas ! Nous observons que les Gabonais sont conscients de l’enjeu. Dès le lancement de la campagne électorale, nous avons senti que les Gabonais avaient envie de s’exprimer dans les urnes. Nous les voyons dans les files d’attente, certains montrent des signes de fatigue mais on sent leur détermination. Nous estimons donc que le retard ne changera en rien leur volonté d’exprimer leur choix.»