Le samedi, 27 août 2016, jour de l’élection présidentielle vient de s’achever dans la sérénité sur toute l’étendue du territoire.

Comme initialement prévu, les populations gabonaises ont accompli leur devoir civique en allant voter pour se choisir la personne qui devra présider aux destinées du pays pendant les 7 prochaines années.

Au moment où vient d’intervenir la fermeture des bureaux de vote, à 18 heures, le moins que l’on puisse dire est que le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme, la transparence, la sérénité et la paix.

D’après nos reporters déployés sur le terrain des opérations, les choses n’ont pas si bien commencé dans l’ensemble de 2.580 bureaux de vote répartis à travers le pays.

En effet, très peu de bureaux ont réussi le pari d’ouvrir à 7 heures, heure d’ouverture officiellement prévue, pour des raisons diverses notamment l’arrivée tardive de certains personnels scrutateurs, l’absence de témoins représentant l’un ou l’autre candidat si ce n’est pas l’absence des clés pour ouvrir les urnes.

Au fur et à mesure que l’on évoluait, les choses se sont nettement améliorées dans la journée et les balbutiements constatés à l’ouverture ont fait place à l’engouement comme ont pu le constater plus de 1.000 observateurs internationaux issus de 42 institutions de référence (Union africaine, CEEAC, GERDDES – Afrique, Union européenne, OIF) venus pour renforcer le dispositif prévu afin de prévenir toute tentative de fraude.

« De trois communes que nous avons sillonnées, Ntoum, Owendo et Libreville, en dehors de quelques légers flottements relevés, les opérations se déroulent de façon acceptable et dans la sérénité », ont déclaré nos confrères les observateurs.

« Les mesures technologiques et procédurales mises en œuvre lors de cette élection sont inédites et sans précédent en Afrique, tous les éléments sont réunis en vue de garantir un scrutin transparent et impartial », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet Boubeya, via un communiqué parvenu à notre Rédaction.

A en croire le président de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), les résultats pourraient être annoncés au plus tôt le lundi 29 août, donc dans presque 24 heures.

« Aucune déclaration émanant d’un quelconque organisme ou personnalité ne saurait être reconnue comme résultat officiel avant l’annonce de M. le Ministre de l’Intérieur », prévient-on également dans le même communiqué.

Mais, selon les premières tendances, le candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), Ali Bongo Ondimba serait arrivé en tête avec 51% des voix. Il aurait gagné dans 6 provinces sur 9.