Lors des manifestations pour contester les résultats de la présidentielle au Gabon, une quinzaine de Français a été arrêtée. Personne n’avait de nouvelles d’eux jusqu’à ce mardi 6 septembre pour certains.
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Ce sont des binationaux franco-gabonais, dont Paris est sans nouvelles. Ils ont tous été arrêtés après l’explosion de violence qui a suivi l’annonce de la réélection d’Ali Bongo. Ce mardi midi, au Palais de justice de Libreville, deux frères franco-gabonais, arrêtés depuis cinq jours, ont comparu comme des dizaines de personnes. Le président du tribunal les a libérés après un rappel à la loi.
Aucun traitement de faveur
Ils ont été détenus dans des conditions humiliantes, selon leur mère, une Française directrice d’école au Gabon. Leur statut ne leur a valu aucun traitement de faveur. La France demande pourtant la protection consulaire pour ses ressortissants, mais le Gabon rappelle que c’est la loi gabonaise qui s’impose, même aux binationaux. C’est un nouveau grain de sable dans les relations entre les deux pays alors que la France prend ses distances avec le régime d’Ali Bongo.