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Vie des partis : Fin de crise à l’UPG ?

Le président du parti de l’opposition a assimilé le départ de Ben Moubamba et affinités, ce 4 novembre à Libreville, comme le retour de la sérénité au sein de l’Union du peuple gabonais (UPG).

En proie à de graves guerres intestines depuis la disparition de son président fondateur Pierre Mamboundou en 2009, l’Union du peuple gabonais (UPG) semble avoir retrouvé le chemin de la sérénité. C’est du moins le massage du leader de ce parti de l’opposition, lors de sa dernière sortie, ce 4 novembre à Libreville.

«Nous disons solennellement à nos militants, que la crise qui a secoué l’UPG, est désormais terminée», a déclaré Mathieu Mboumba Nziengui, soulignant que le mot d’ordre du parti est l’unité de tous. «Le plus important pour nous est que notre parti, instrument de combats, soit toujours un roseau qui plie et qui ne rompt pas», a poursuivi le président de l’UPG.

Ce dernier a également adressé une petite pique aux dissidents du parti, en tête desquels Bruno Ben Moubamba, ayant créé des factions de l’UPG. «Certains compatriotes ont quitté le bateau UPG, pour créer des structures satellites qui ont semé le trouble dans l’esprit de nos militants», a déclaré Mathieu Mboumba Nziengui, tout en félicitant le vice-Premier ministre pour la création de son propre parti politique, l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR).

Toutefois, ce dernier a annoncé que tous les conseillers communaux et départements, maires et sénateurs ayant rejoint l’ACR, sont radiés des effectifs de l’UPG. «La décision de leur radiation sera transmise incessamment à la Cour constitutionnelle», a déclaré Mathieu Mboumba Nziengui.

Commentant la crise qui secoue actuellement le système éducatif, le président de l’UPG a suggéré l’instauration d’un «dialogue franc» entre les différents acteurs. Soit des discussions qui permettraient de «trouver des réponses idoines et pérennes, aux nombreux problèmes qui entravent le bon fonctionnement de l’école dans notre pays».

Par ailleurs, le président de l’UPG a réitéré l’intention de son parti à participer au dialogue nationale appelé de tous ses vœux par Ali Bongo. «Car nous considérons que les débats contradictoires sont nécessaires entre les fils d’une même nation, pour préserver la paix, gage de tout développement», a-t-il soutenu.

L’on aurait aimé cependant, que le président de l’UPG mette en lumière quelques éléments inhérents aux propositions de son parti à ces assises. «L’idéal serait que ce dialogue ait lieu avant les prochaines élections législatives», s’est-il contenté de dire. L’UPG est-t-elle encore une force de proposition, comme au temps de son président fondateur ?

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