Le parti de René Ndemezo’o Obiang a reçu une centaine de nouvelles adhésions, qui devraient lui permettre de peser lors des prochaines élections législatives.
Des anciens du Parti démocratique gabonais (PDG), des déçus de diverses formations politiques de l’opposition et de la majorité ainsi que des observateurs de la vie politique gabonaise et d’autres personnes préoccupées par «la crise multiforme» et «la situation morose dans laquelle se retrouve notre pays»ont rejoint le parti de René Ndemezo’o Obiang.Environ une centaine de Gabonais originaires de la province du Woleu-Ntem a décidé d’adhérer, samedi 20 mai, à Démocratie nouvelle (DN). Ces derniers, se présentant comme des «patriotes» se sont dits animés par un «devoir» : la construction d’«un nouveau Gabon. Un Gabon (…) plus juste, équitable et respectueux de ses valeurs et principes fondamentaux. Un Gabon où les divergences d’opinion sont acceptées et les droits humaines respectés». En somme, tout le postulat de DN.
«La ligne politique de Démocratie nouvelle, son combat à œuvrer pour une réelle démocratie dans notre pays ainsi que son ambition à porter haut et à défendre les valeurs républicaines, sont, entre autres, autant de facteurs qui ont motivé notre choix», a expliqué Guy Serge EkoumaNzue, porte-parole du groupe de nouveaux adhérents. Pour cet ancien du PDG ayant démissionné en juillet 2016, DN porte un véritable projet de reconstruction du Gabon, qui nécessite avant tout l’implication d’un plus grand nombre de Gabonais. «Chaque individu, chaque organisation et chaque parti doit jouer sa partition (en vue) de répondre aux multiples attentes des populations», a-t-il exhorté. Eux, promettent de s’impliquer dès les jours qui viennent à travers des descentes sur le terrain, aussi bien dans leur province d’origine que partout dans le pays, pour appeler les populations à «adhérer massivement» à leur nouveau parti.
«Démocratie nouvelle est un parti que nous soutiendrons quels que soient les orages, pour l’emmener à remporter des victoires», a garanti le porte-parole du groupe, qui n’a pas nié avoir déjà en ligne de mire les législatives annoncées après le dialogue politique en cours à Angondjé. Des assises auxquelles le président du parti participe, et dont il assure la co-présidence pour le compte de l’opposition.