Avec une économie foncièrement baissière, le Gabon nourrit le rêve d’une croissance économique moyenne de 6% comme ce fut le cas lors de la période 2010-2014.
Le marasme économique résultant de la dépression enregistrée par le marché mondial du pétrole continue d’affecter les secteurs-clés de performances gabonais comme les hydrocarbures, l’importation et de l’exportation, et affecte de facto la croissance économique et le budget qui enregistrent au fil des ans des baisses. Avec une croissance d’à peine 3% depuis 2016 et un déficit budgétaire public de 223 milliards de francs CFA, l’économie gabonaise peine donc à se réaliser.
Pour restaurer les équilibres macroéconomiques, le Gabon envisage d’atteindre une croissance moyenne de 6% sur le court terme. Cette volonté inscrite dans le Plan de relance économique (PRE) suppose par la même occasion une sérieuse et rigoureuse gouvernance. Par ailleurs, le Gouvernement envisage aussi de ramener le déficit budgétaire à un niveau inférieur à 3 % du PIB dans les trois prochaines années, de renouer avec un solde positif de la balance des paiements, afin de reconstituer les réserves monétaires extérieures et de rétablir une bonne couverture de la monnaie.
L’optimisation des recettes et le financement de l’économie, la maîtrise des dépenses publiques, l’amélioration de la compétitivité des filières forêts-bois, agriculture, pêche, tourisme, mines, hydrocarbures, habitat, travaux publics et économie numérique, l’amélioration du cadre des affaires et la qualité des services aux citoyens ne sont pas en reste de projection d’amélioration du PRE.
Michaël Moukouangui Moukala