L’antenne provinciale du Syndical national du personnel de la santé (SYNAPS/Ngounié (sud)) réunie en Assemblée générale mercredi à l’ancien hôpital, dans le premier arrondissement, a décidé de la suspension du service minimum mis en place le samedi 17 janvier dernier au centre hospitalier régional de Mouila. Cette interruption du service minimum pénalisera, pour l’essentiel, le plus grand établissement hospitalier public de la province de la Ngounié.
« Cette arrêt total de travail n’est que l’application de la décision édictée par le secrétariat national représenté par Serges Mickala Moundanga après l’Assemblée générale du 26 janvier à Libreville », a déclaré la porte parole de l’antenne du SYNAPS/Ngounié, Julienne Nzouba, en l’absence su secrétaire provincial appelé en urgence à Libreville dans le cadre du début des négociations avec les autorités de la santé, a-t-on appris ce jeudi.
« Nous ne sommes plus responsables de tout ce qui peut arriver à l’hôpital. N’y allez plus. Désormais c’est par le biais des médias que nous saurons s’il y a reprise du travail ou pas », a ajouté la porte parole provincial sous les acclamations de l’Assemblée qui a approuvé, unanime, cette décision.
Avant cette Assemblée générale, les membres du bureau provincial du SYNAPS/Ngounié ont adressé, mercredi matin au directeur de l’hôpital et à celui de la direction régionale de santé la note d’arrêt de travail à l’hôpital et dans toutes les structures sanitaires de la province.
Depuis quelques jours, malgré le service minimum mis en place au Centre hospitalier régional de Mouila, les malades étaient orientés du côté de l’hôpital évangélique de Bongolo. Avec l’arrêt total, les cas vont se multiplier, d’autant que la ville n’a aucune clinique.