Le directeur de l’Agence gabonaise de presse a choisi de se soustraire du licenciement envisagé par la tutelle et de la pression exercée contre lui par le personnel, suite à la grève déclenchée depuis le 29 mai dernier.
Le directeur de l’Agence gabonaise de presse (AGP) a jeté l’éponge. Suite au mouvement de grève qu’observent actuellement les agents de l’AGP pour 8 mois de salaires impayés, Olivier Moucketou Moucketou, qui se dit indigné par la perspective de licencier du personnel, ne voudrait pas être associé à cette opération.
Après cinq ans passés à la tête de cette structure, le directeur de l’AGP boudé ces dernier mois par le personnel, pour son indolence, part au moment où ceux-ci attendent le paiement de 8 mois de salaires. Une épine de plus dans le pied des salariés, puisque l’Agence n’a plus d’ordonnateur de crédit. Le président du conseil d’administration, Jacques Sima ne peut pour sa part rien entreprendre, n’étant pas ordonnateur de crédits.
Pour rappel, un décaissement de 28 millions de francs CFA vient d’avoir lieu, au titre d’avancement dans le budget 2017. Un tardif premier versement qui n’est pas suffisant aux yeux des agents, lesquels n’entendent pas relâcher la pression. Ils évoquent au contraire l’hypothèse d’une grève de la faim en guise de durcissement de leur mouvement.
Auteur : Alain Mouanda