Gabon Télévision a annoncé par erreur la mort du président Ali Bongo Ondimba, qu’elle a confondu avec Omar son père et prédécesseur dont on commémorait jeudi le huitième anniversaire de sa mort.
La «bourde» a provoqué des remous. Une présentatrice de Gabon Télévision a été suspendue d’antenne après avoir annoncé par erreur la mort du président Ali Bongo Ondimba, qu’elle a confondu avec son père et prédécesseur.
L’affaire a commencé dans l’édition du journal télévisé de 23 heures jeudi soir, jour du huitième anniversaire de la mort de l’ex-président Omar Bongo Ondimba, décédé à Barcelone le 8 juin 2009 après quarante deux ans au pouvoir.
«Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’est éteint à Barcelone en Espagne», a déclaré la présentatrice en lisant ses notes. Elle a mentionné dès la phrase suivante des documentaires «dans le cadre de la commémoration du huitième anniversaire de son décès», ainsi qu’une messe d’action de grâce le jour suivant.
«Nous examinerons une sanction en interne»
La présentatrice a été suspendue de présentation du journal télévisé «à titre conservatoire», a indiqué le directeur général de Gabon Télévision Mathieu Koumba: «Il faut la protéger aussi, car les réseaux sociaux s’en sont donné à cœur joie».
Mathieu Koumba est intervenu vendredi dans le journal de 13 heures de Gabon Télévision sur la «bourde» de sa journaliste: «Nous avons présenté nos excuses au président Ali Bongo Ondimba et à toute sa famille. Nous avons dit que nous examinerons une sanction en interne».
«Nous avons relevé que c’était un lapsus. Cela peut arriver à tout le monde. Mais là, c’est quand même un peu trop grossier car c’est une confusion qui a été faite avec le chef de l’Etat», a-t-il ajouté.
La journaliste, Wivine Ovandong, présentait depuis quelques jours seulement les journaux télévisés après plusieurs années de reportage de terrain.
En mai au Cameroun voisin, une journaliste de la télévision d’Etat avait annoncé à l’antenne un faux nouveau gouvernement en France, juste après l’élection d’Emmanuel Macron, avec par exemple François Bayrou aux Affaires étrangères ou le maintien de Jean-Yves Le Drian à la Défense.
Leparisien.fr avec AFP