Excédés par l’arrêt total de fourniture d’eau, dans la journée depuis plus de deux ans, les jeunes de ce quartier de la capitale ont érigé des barricades sur la voie publique.
A Akébé-Poteaux dans le 3e arrondissement de Libreville, l’eau est plus précieuse que l’or, en ce moment. Depuis plus de deux ans, il faut se réveiller vers 3 heures du matin pour espérer obtenir le précieux liquide.
Depuis neuf mois environ, la fourniture d’eau a été totalement suspendue dans le quartier. Plusieurs fois interpellés, les responsables de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ne daignent fournir d’explications. Contactée, le maire du 3e arrondissement, Andeme Obam, avait promis de rencontrer les responsables de la SEEG, afin qu’une solution soit trouvée. Malgré cette situation, les abonnés continuent de s’acquitter, mensuellement, des frais d’entretien de leurs compteurs qui s’élèvent à deux mille francs par mois. Ce que les populations trouvent aberrant.
Aussi celles-ci ont-ils décidé de prendre le taureau par les cornes en traitant ce problème par la manière qui leur semblait la plus appropriée, le but étant d’interpeller les décideurs sur leur situation. Et ils n’y sont allés de main morte. En effet, ils ont tout bonnement érigé des barricades sur la principale voie qui traverse le quartier. Tout y est passé, bacs à ordures, casiers, parpaings, grosses pierre, etc.
J-C.A