Malgré les incertitudes relatives au volume de pétrole contenu dans le champ de Robin-01 découvert en 2010, et dont la viabilité économique a été questionnée par des responsables de Shell Gabon, à la suite d’une étude menée en 2012, la filiale locale de la compagnie anglo-néerlandaise s’est engagée dans la production permanente de ce nouveau champ.
Avec un potentiel d’environ 8 puits pour une production qui culmine à 100 000 barils à ce jour, le site de Robin qui comprend également le champ de Toucan, constitue pour les dirigeants de la compagnie, une réelle opportunité de développement de l’activité.
«La production actuelle du puits nous permet d’obtenir des données utiles pour mieux planifier le développement futur du champ de Robin.», explique Odette Delbrah, responsable du développement des nouvelles opportunités au sein de la société, qui a lancé la mise en exploitation du champ en 2016.
«Nous étions confrontés à des délais très courts, et avons dû travailler d’arrache-pied pour définir les plans du forage d’un puits de production et organiser la mise en place d’une solution compétitive pour exporter le brut de Robin vers les installations de Toucan.», révèle Michel Prud’homme-Nzouba, chef de l’ingénierie pétrolière à Shell Gabon.
Pour l’heure, le plan de développement du champ est encore en cours d’élaboration; mais les experts prévoient déjà une meilleure récupération du brut issu des nouveaux champs opérés par la société.
SeM