Pour s’insurger contre la décision du ministre Guy Bertrand Mapangou visant à suspendre ses activités, la Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuelec) a initié un sit-in le 7 août, devant les locaux du ministère l’Energie et de l’Eau.
Les agents de Confédération gabonaise pour la sécurité des usagers de l’électricité (Consuelec), observent depuis le 7 août un sit-in devant le ministère de l’Energie et de l’Eau à Libreville.
Ils s’insurgent contre la décision du ministre Guy Bertrand Mapangou visant à annuler l’arrêté accordant agrément technique à la Consuelec, pour accomplir les missions de contrôle des installations électriques sur le territoire gabonais.
En effet, selon le directeur de cabinet du président de la Consuelec, sur la base de l’agrément technique qui lui a été attribuée, la Consuelec a commencé « il y a quelques jours, une campagne d’information et de sensibilisation à l’endroit des opérateurs d’électricité sur des éventuelles contrôles sur la conformité des installations », a expliqué Henry Charles Koumba Mickala.
Au cours de cette mission de terrain, relève-t-il, un accent a été notamment mis sur la sensibilisation pour éviter de sinistres dus aux branchements anarchiques. A cette occasion, les opérateurs ont invité la Consuelec à indiquer leur niveau de participation lié à ces contrôles, conforment aux textes en vigueur. Une préoccupation que la Consuelec affirme avoir clairement expliquée.
Seulement, à peine ont-ils commencé la mission, que les agents de la Consuelec ont reçu, le 22 juillet, sans notification préalable, un ordre du ministère de l’Energie leur demandant de cesser ses activités.
La raison évoquée par le ministre de l’Energie serait les nombreuses plaintes formulées par les opérateurs auprès du ministère sur les amandes infligées par la Consuelec. Ce que la Consuelec rejette en bloc. D’autant Selon Henry Charles Koumba Mickala, la Consuelec n’a pas compétence à infliger des amendes aux opérateurs. Cette mission relève de la compétence de la direction générale de l’énergie et de la Commission interministérielle. Dans leur démarche de contestation, les agents de la Consuelec exigent que le ministre leur présente les différentes plaintes si tant est qu’elles existent.
Par ailleurs, les agents de la Consuelec demandent à être entendus par le ministre en charge de l’Energie et surtout obtenir l’annulation pure et simple de sa décision, avant la levée de leur mouvement d’humeur.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga