400 salariés devraient être remerciés après une cession par l’Etat d’une partie de ses parts à des investisseurs privés.
Ce n’est plus un secret pour personne. La Société nationale des bois du Gabon (SNBG) se sépare de ses 400 agents. Les intéressés quittent l’entreprise avec leurs droits et un bonus équivalent de trois mois de salaire. Cette information qui affole les chaumières au Gabon depuis quelques semaines fait suite à une cession par l’Etat, actionnaire majoritaire au sein de l’entreprise, d’une partie de ses parts à d’autres opérateurs économiques privés.
Pour le moment, l’on ignore encore les raisons de cette décision. Mais toujours est-il qu’au sein de l’opinion, chacun y va de sa petite idée sur le sujet. En attendant, une sortie officielle du gouvernement. Pour les uns, la crise économique consécutive à la chute des cours du pétrole survenue en 2014 que traverse le Gabon serait à l’origine de cette mesure. Pour les autres, il s’agit tout simplement d’une volonté des pouvoirs publics d’ouvrir le capital à d’autres investisseurs.
A ce jour, l’on ignore également, non seulement le pourcentage desdites actions, mais aussi l’identité des acquéreurs. Mais, les multinationales singapourienne, Olam, et chinoise, Yihua Enterprises Group semblent les plus en vue.
Le président directeur général de Yihua Enterprises Group, Li Shaoxi, au cours de son récent séjour au Gabon avait signé avec l’Etat un protocole d’accord en vue d’un investissement de 590 milliards de francs CFA. Par ailleurs vice-président de la Chambre internationale de commerce de Chine, il a également visité différents sites de la SNBG, évoquant même l’idée d’en devenir un actionnaire stratégique.
Signalons qu’après l’arrêt d’exportation des grumes au Gabon, la SNBG qui avait comme principale activité le négoce des grumes, s’est lancée l’industrie. La société a construit un complexe usinier ultramoderne à Owendo.