Le ministère de la Promotion des investissements privés, Madeleine Berre a rencontré le 6 septembre 2017, l’ensemble des responsables d’administration publique effectuant des inspections et contrôles sur les activités commerciales, en vue de la rationalisation et mutualisation des différentes missions de terrain, pour améliorer la qualité des contrôles effectués.
Dans l’optique de réguler les contrôles effectués en République gabonaise, le ministre de la Promotion des investissements privés, du Commerce et de l’Industrie, Madeleine Edmée Berre accompagné de son ministre délégué, Irène Lindzodzo, a réuni le 6 septembre dernier, à son cabinet, l’ensemble des acteurs de l’administration publique effectuant des contrôles sur les activités commerciales.
Il s’agit notamment de la direction générale du commerce (DGC), la direction générale des affaires économiques de la Mairie, la direction générale de l’Institut d’hygiène publique et d’assainissement, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), la direction générale de l’industrie et de la compétitivité et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA)
«Nous avons réfléchi sur l’identification de nos missions respectives pour voir comment on peut les améliorer, afin d’offrir un climat des affaires attrayant aux opérateurs économiques. Car, nous avons des missions qui se croisent, des missions qui sont faites pour la même cible, par des administrations différentes», a confié le ministre Madeleine Berre, assurant être «pour un contrôle juste et pertinent, loin de pénaliser l’activité commerciale. L’idée n’est pas de permettre aux opérateurs économiques de faire tous et n’importe quoi».
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires, reforme identifiée lors du Haut conseil pour l’investissement. Elle permettra au terme des travaux entres ces différentes entités administratives, d’identifier les doublons, les redondances dans les missions, éviter des chevauchements dans les missions et l’agacement des opérateurs économiques confrontées à une panoplie de contrôles. Mais également, de rationnaliser et mutualiser les moyennes dans la perspective de l’amélioration de la qualité des contrôles effectués, d’intégrer l’aspect pédagogique et de sensibilisation.
«Un accent devra être mis sur l’impact des règles internationales, régionales et nationales qui régissent chacune de ces entités, afin que chaque entité apprécie son rôle et ses missions», a convenu l’ensemble des responsables.
Au terme des travaux, un plan de réformes des textes régissant ces entités sera mis en place dans un souci d’amélioration du climat des affaires et faire ressortir la pertinence des contrôles effectués avec un impact réel sur les consommations.