L’Etat s’est engagé à apurer les arriérés cumulés reconnus aux agents des régies financières.
Le gouvernement et les syndicats des agents des Régies financières ont finalement trouvé jeudi un terrain d’entente pour mettre un terme à la grève qui paralyse depuis bientôt quatre mois les impôts, les douanes, les hydrocarbures, la comptabilité publique et le trésor. Les différentes parties sont parvenues à la signature d’un protocole d’entente et à la mise en place d’une trêve sociale d’une durée de trois ans.
Par cet accord, les pouvoirs publics s’engagent à payer une somme de 12 milliards de francs CFA au titre des arriérés cumulés reconnus au 30 juin 2017. «Les paiements seront effectués à raison de 8 milliards de francs dès la signature du présent protocole et 4 milliards de francs au plus tard le 30 novembre 2017», précise le texte.
Un échéancier en vue de l’apurement de cette dette a été arrêté. Celui-ci prévoit que : «le 29 septembre 2017, une échéance de la PSIP pour les collecteurs, les gestionnaires et les centraux ; le 29 septembre 2017 une échéance du bonus 2 pour les collecteurs ; au plus tard le 31 décembre 2017, le solde de la PSIP pour les centraux et les gestionnaires et le solde du bonus 2 pour les collecteurs».
Pour parapher l’accord, l’on a noté la présence du ministre d’Etat, en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, de son collègue du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue, ainsi que de la ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betah.
Les membres du gouvernement n’ont pas manqué de saluer le patriotisme des organisations syndicales et d’inviter les autres syndicalistes à rejoindre ceux qui ont fait la paix. Ils étaient conduits par Bayonne Mbatsi.
Cet accord vient tout simplement traduire en actes concrets les instructions du président Ali Bongo Ondimba qui avait demandé au gouvernement le 27 août dernier au cours du conseil des ministres d’œuvrer en collaboration avec les partenaires sociaux pour une trêve sociale de trois ans.