L’année scolaire 2017-2018 qui s’ouvre ce lundi matin n’enregistrera pas trop d’avancées en ce qui concerne la construction de salles de classes. Tout le monde peut, d’ailleurs, s’en apercevoir.
« Nous n’avons, peut-être, pas construit de nouveaux établissements, du fait de nombreux facteurs (occupation anarchique des propriétés appartenant au ministère, conflit de compétence domanial avec certaines entités, relogement, etc.), mais plusieurs capacités d’accueil ont été renforcées, notamment par la construction des salles de classe dans certaines structures existantes. Avec des toilettes, logements, laboratoires et salles informatiques. Entre 2009-2015, près de 523 salles ont été mises en place», nous a confié un responsable de la direction générale du patrimoine et des équipements au ministère de l’Éducation nationale.
Le besoin est pourtant là. Le nombre d’élèves admis tant à l’enseignement primaire qu’au secondaire étant passé du simple au double. La récente tournée d’inspection des établissements par le nouveau ministre de l’Education nationale, Nadine Patricia Anguile Obame, et son délégué, Joseph Moundziegou, a montré à suffisance l’ampleur du manque d’infrastructures au sein de nos écoles primaires, lycées et collèges.
Quand il ne s’agissait pas de salles de classe frappées de vétusté et de délabrement, c’était plutôt à des tables-bancs quasiment détruits qu’on avait à faire. Les lieux d’aisance, à certains endroits, n’existent plus.
