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Crise postélectorale : Le BNCM peine à rencontrer Ali Bongo

Six mois après sa création, qui visait à réfléchir et à trouver des solutions à la crise politique issue de la présidentielle d’août 2016, le Bureau national chrétien de médiation (BNCM) dit avoir rencontré les représentants des différents bords politiques, sauf Ali Bongo.

Lancés en février dernier, les travaux du Bureau national chrétien de médiation se sont achevés récemment à Libreville. Initiés par le Rassemblement des républicains indépendants (RRI), ceux-ci ont consisté à la recherche des solutions permettant de sortir de la crise politique issue de la présidentielle d’août 2016. Pour ce faire, le BNCM, constitué de plusieurs responsables, pour la plupart issus d’églises dites de réveil et évangéliste, avait choisi de rencontrer personnellement les deux principaux acteurs de cette crise : Ali Bongo et Jean Ping.

Si le BNCM, lors de sa sortie, mardi 10 octobre, a dit avoir rencontrer l’ancien candidat de l’opposition à la présidentielle d’août 2016, Ali Bongo, son rival politique, n’a pas été accessible. De même que Emmanuel Issoze Ngondet le Premier ministre et Marie-Madeleine Mbourantsuo la présidente de la Cour constitutionnelle, avec lesquels les membres du Bureau ont eu plusieurs «rendez-vous manqués». Le prophète Régis Minko Biteghe veut croire que cela est dû à l’«agenda chargé» de ces différentes personnalités. Il espère toujours les rencontrer, particulièrement le président de la République avec lequel ses «tentatives (sont) demeurées toutes vaines». «Nous restons dans l’attente d’une audience avec lui», a indiqué le responsable du BNCM.

Pourtant, le bilan de la «médiation» initiée par ces hommes et femmes d’église n’est pas tout à fait négatif. «Nous avons rencontré Mme Laure Olga Gondjout, le médiateur de la République, M. Ignacio Sobrino Castello, le conseiller politique de la Délégation de l’Union européenne, et Mme Edith Oyulu, la responsable des Affaires politiques du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique.»

Prophétisant que «l’avenir de notre pays ne s’annonce pas du tout favorable», au regard «des actes et discours incitant à la fraction du peuple gabonais, à la peur et à la haine du prochain», le BNCM prévoit d’organiser une prière nationale de 24 heures, «partant du dimanche 22 octobre à minuit au lundi 23 octobre à minuit, avec un temps de jeûne de 6 à 18 heures» pendant les deux jours. Une prière à laquelle le Bureau a invités les religieux de toutes les confessions.

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