La cellule provinciale du SYNAPS/Ngounié, qui multiplie les assemblées générales pour « rester en alerte et entretenir la base a décidé de rompre tout dialogue avec les autorités locales » a déclaré la porte- parole de ladite structure madame Julienne Zouba ce mercredi au correspondant de Gabonews.
«Pour le moment les négociations ont été arrêtées parce que nos revendications sont nationales. Les autorités locales ne peuvent plus rien nous proposer et encore moins négocier», a-t-elle ajouté avec détermination.
Cette décision intervient après la suspension du service minimum décidée par le Synaps/Ngounié la semaine dernière. Depuis, le Centre hospitalier régional de Mouila s’est vidé de ses malades. Seul le personnel administratif, sous la houlette directeur de l’hôpital, assure une sorte de « permanence » tous les jours ouvrables en compagnie des médecins qui, bien que prêts à exercer, en sont incapables faute de personnel paramédical.
« Aujourd’hui, nous attendons seulement le mot d’ordre du Président de la République », a martelé la porte-parole en l’absence du secrétaire provincial. Ce dernier a rejoint avec le bureau national à Libreville depuis deux semaines, pour prendre part aux négociations entamées avec le ministre de la Santé et le Premier Ministre.
En conclusion, Julienne Zouba estime qu’il n’y a plus rien à faire pour les populations. Entretemps, celles-ci continuent à se rendre chaque matin, par dizaines, à Lébamba (située à 109 km au sud de Mouila) où on approche du seuil de saturation.