Au classement des pays sur l’Indice de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) en 2017, établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon apparaît parmi les 10 premiers du Top 15 africain.
Le développement des TIC ne cesse de croître au Gabon, selon l’UIT. Dans son rapport «Mesurer la société de l’information» rendu public, le 15 novembre à Genève en Suisse, l’organisation classe le pays dans son Top 15 des meilleurs exemples du continent dans le domaine.
Sur 176 pays pris en compte dans l’étude, le Gabon occupe le 114e rang mondial, avec 4,11 points en 2017, alors que l’année précédente le pays était classé 118e, avec 3,62 points. Le pays occupe ainsi le leadership de la sous-région de l’Afrique centrale, en se classant devant le Cameroun (149e), la Guinée Equatoriale (163e), la RDC (171e), le Tchad (174e) et la RCA (175e).
Dans son rapport annuel fondé sur 11 indicateurs, l’UIT présente le Gabon comme un des pays les plus dynamiques du classement par rapport aux valeurs de l’IDI, à côté des pays tels que la Namibie ou l’Ouzbékistan, ayant gagné 8 places depuis le classement de 2016. Ce qui lui vaut d’apparaître dans le Top 15 des pays du continent les plus développés en matière de TIC. Et dans ce Top 15, le Gabon occupe la 6e place loin devant le Cameroun (18e), la Guinée Equatoriale (27e), la RDC (33e), le Tchad (36e) et la RCA (36e).
«Le rapport de cette année montre que les TIC peuvent rendre le monde meilleur et apporter une immense contribution à la réalisation des Objectifs de développement durable», a déclaré Houlin Zhao. «Toutefois, même si globalement des progrès ont été accomplis, la fracture numérique demeure un problème auquel il faut trouver une solution, d’autant que les technologies de l’information et de la communication et l’économie numérique peuvent transformer la vie de milliards d’hommes, de femmes et d’enfants. La révolution numérique peut certes transformer les nations – voire des continents tout entiers – mais cela ne sera possible que si les ressources numériques sont accessibles. Ce rapport vise précisément à aider les pays à agir en ce sens», a ajouté le secrétaire général de l’UIT.
Brahima Sanou, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT, a quant à lui espéré que «ce rapport sera d’une aide précieuse aux membres de l’UIT, en particulier aux décideurs, aux entreprises du secteur des TIC et aux autres parties prenantes qui s’emploient à créer une société de l’information mondiale inclusive».
Pour le principal auteur du rapport, «si l’on veut exploiter pleinement les avantages socio-économiques de la révolution numérique, il faudra disposer d’infrastructures physiques et de services efficaces et financièrement accessibles, de compétences plus pointues pour les utilisateurs et de critères de référence et des indicateurs comparables au niveau international, afin d’appuyer l’élaboration de politiques publiques propices».