Le gouverneur du Haut-Ogooué, Bertrand Moundounga, a sommé ce jeudi, le personnel de santé des unités sanitaires de la province actuellement en grève, de reprendre le travail, rapporte le correspondant de l’AGP.
Dans un communiqué rendu public sur la station provinciale de la RTG »radio Masuku », M. Moundounga a demandé au personnel de santé de l’ensemble de la province, à rejoindre sans délai le service dans leurs structures sanitaires respectives pour l’intérêt des populations.
Il a à cet effet, commis les responsables de ces unités sanitaires ainsi que leurs collaborateurs à procéder au pointage quotidien des effectifs présents au service tout en mettant en garde certains agents réfractaires à son appel sur les éventuelles sanctions disciplinaires encourues.
Il a, à cet égard, exhorté le directeur régional de santé sud-est, les directeurs des hôpitaux, les médecins-chefs et les chefs des centres médicaux, à veiller à l’application de ces dispositions.
La fermeté du ton du gouverneur du Haut-Ogooué intervient après moult démarches infructueuses entreprises dans le but de l’établissement d’un dialogue social, auprès du bureau provincial du syndicat national des personnels de santé (SYNAPS).
Le syndicalisme va-t-en-guerre qui ne fait pas des concessions est suicidaire et dommageable autant pour les personnels de santé que pour les autres couches de la société, à moins que les responsables du syndicat de la santé et leurs ouilles oublient que tous, eux aussi compris, sommes des malades potentiels et battent en brèche l’idée selon laquelle tout être bien portant est un malade qui s’ignore.
Aussi, l’appel du gouverneur, loin d’être interprété comme de l’intimidation devrait plutôt être considéré comme un cri de coeur de la première autorité administrative provinciale à l’endroit des hommes en blouse afin que la sérénité revienne dans nos unités sanitaires et que des vies humaines soient sauvées.
La semaine dernière, le ministre de la santé, M. Idris Ngari en séjour à Franceville, avait appelé, sans recevoir un écho favorable, le personnel soignant à reprendre du service.