Le secrétaire général de Dynamique unitaire (DU), Patrick Mombo est dans le Woleu-Ntem (Nord) où il a entamé, jeudi à Bitam, la deuxième étape de la campagne de sensibilisation à l’intention des agents de l’État affiliés à la centrale syndicale. Il était question de conscientiser, informer et de sensibiliser les agents publics sur les dangers des réformes en cours à la Fonction publique.
Lors de l’étape de Bitam qui intervenait quelques jours après le lancement de la première étape à Libreville, Patrick Mombo, le secrétaire général de Dynamique unitaire, centrale syndicale regroupant le gros des agents publics de l’État, a demandé aux membres affiliés, de se lever comme un seul homme, pour sauver leurs carrières et retraites. « Battons-nous sans relâche, c’est à ce prix que nous ferons plier le gouvernement », a-t-il dit.
Il est revenu notamment, en assemblée générale, sur les principaux points qui fâchent, à savoir, le paiement au trentième, l’avancement exclusif au mérite, la non législation des éléments de rémunération par les parlementaires et la suppression des services rendus.
Dans ses explications, le secrétaire général a dit l’intérêt pour les travailleurs, d’œuvrer à la préservation des acquis. « Chers camarades, le salaire de l’agent public ne peut être décidé par le président de la République, sans l’encadrement de la loi, comme cela voulait se faire, sur la base d’un décret pris », a-t-il précisé.
La modification de la loi 1/2005 portant statut général de la fonction publique est une menace pour la carrière et la retraite de l’agent public. Ne soyons plus indifférents face à tout ce qui se fait. Car, de source, le gouvernement entend ramener la masse salariale de l’État qui est de l’ordre de 700 milliards par an à 500 milliards, dans le but de contrôler la dépense publique, ainsi que prescrit par le Fonds monétaire international (FMI).
Notons qu’après les échanges, une antenne locale de Dynamique unitaire a été créée à Bitam. Elle a à sa tête Tsouga Indrix.
