A l’occasion d’une conférence de presse, ce 23 août 2018, au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), le secrétaire général de ce parti, Eric Dodo Bounguendza, a apporté des clarifications sur la désignation des candidats aux prochains scrutins.
En réaction aux différentes interprétations et incompréhensions nées de la publication des listes des candidats devant représenter le PDG aux prochains scrutins, le secrétaire général de cette formation politique a apporté des précisions sur les choix de ses candidats.
Durant plus d’une heure, Eric Dodo Bouguendza a essayé de convaincre sur le fonctionnement de son parti, voire de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE). S’expliquant précisément sur cette liste des législatives qui fait polémique dans certaines localités du pays et au sein de la Majorité, il a assuré que sur instruction du «Distingué Camarade», «des concertations internes» ont été menées. Elles ont abouti au consensus ayant permis la confection des listes, que ce soit pour les législatives ou les locales.
Et pour bâtir ces listes, un certain nombre d’éléments et surtout de critères ont été mis en exergue. Trois critères fondamentaux ont guidé les sélections : le rajeunissement, la féminisation des listes et l’ouverture vers la société civile et autres.
Le secrétaire général du PDG note que ce rajeunissement et la féminisation ont permis de dépasser des quotas de 30% pour chacune de ces catégories. «Le PDG est fidèle à sa marche vers le renouveau politique», a-t-il indiqué, précisant que l’objectif visé aujourd’hui est de remporter «des majorités très honorables».
Quant à la relation tumultueuse avec certaines formations de la Majorité et même le choix de certains acteurs des partis alliés pour défendre les couleurs du PDG, Eric Dodo Bouguendza, usant de langue de bois, a benoitement déclaré que «la Charte commande de soutenir les candidats de la Majorité». «Le candidat le mieux placé sera soutenu par les autres membres du groupe auquel nous appartenons», a-t-il précisé, reconnaissant toutefois que des pourparlers ont eu lieu avec certains partis, mais qu’il y a eu «des incompréhensions et de mauvaises interprétations», sans plus.