Le Conseil exécutif hebdomadaire du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’est réuni, le 29 novembre, à Libreville, pour plancher sur diverses questions inhérentes au fonctionnement de ce parti et du pays. Au terme de cette réunion, le RPM a dénoncé les scandales financiers révélés par l’opération mains propres en cours et exige que des investigations soient étendues aux commanditaires et bénéficiaires des fonds distraits.
Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) souhaite une sérieuse et profonde enquête, pour faire la lumière sur les scandales financiers révélés par l’opération mains propres.
Lors de son Conseil exécutif hebdomadaire du 29 novembre, le parti d’Alexandre Barro Chambrier souhaite que les enquêtes en cours puissent s’étendre aux commanditaires et bénéficiaires des fonds détournés.
Le Secrétaire exécutif du RPM, Faustin Laurent Bilie Bi Essone, rappelle que son parti avait sonné le tocsin depuis 2015, pour alerter sur la banalisation et surtout la massification de ce phénomène. «Le RPM tient à rappeler qu’un groupe de députés, à l’origine de sa création, avaient dénoncé dès juin 2015, la présence dans les hautes sphères de l’État d’habiles profito-situationnistes aux chaussures enfoncées dans la boue des chemins tortueux de l’enrichissement astronomique sans cause». Malheureusement, les autorités n’ont pas tenu compte de cette alerte.
Le RPM s’offusque également de l’absence de «mécanismes d’alerte, de contrôle et de garde-fous» dans la gestion des deniers publics. Pour cette formation politique, l’on peut aisément comprendre la provenance d’énormes sommes d’argent ayant circulé lors des dernières élections législatives et locales. Le RPM a interpellé le gouvernement pour qu’il se penche sur la problématique du financement des campagnes électorales.