Intervention de Mr. Sylvain Ndong lors de la tenue du premier meeting constitutif de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National à Paris les 20, 21 et 22 février 2009. Ce discours fut prononcé le vendredi 20 février au matin lors de la cérémonie d’ouverture des travaux de la Coalition.
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Coalition du Refus et du Salut National
Travaux des 20, 21 et 22 février 2009 à Paris
Mot de « défoulement » de Sylvain NDONG
Mesdames et Messieurs, chers conférenciers
Les motifs et la nécessité de notre rencontre ici ne sont pas à rechercher dans la politique. La politique n’est qu’un mot, une démarche, un prétexte qui veut simplement résumer notre observation intérieure de la situation que connaît une partie de notre propre existence : notre Patrie.
Il y a un équilibre qu’il nous faut sans cesse assurer à chaque instant de notre cheminement, aussi bien en tant que communauté d’hommes et de femmes ayant en partage un pays, qu’en tant que simple être humain.
Cet équilibre est multiforme. Il est intérieur à nous-mêmes, en même tant qu’extérieur. Intérieur quand il est par exemple question de notre santé. Extérieur quand il est pour le cas ici de notre Nation. Qui d’entre nous n’a pas le réflexe ici d’aller voir un médecin quand son équilibre pathologique est fragilisé ? Qui donc parmi nous peut se passer d’un plâtre, d’un garrot ou d’une béquille, quand son fémur est brisé ; quand son équilibre physique est perturbé ?
Et extérieurement, quel pays au monde pourrait se passer d’une reforme, d’un changement, d’une révision profonde de ses institutions, de ses lois même ? Quel groupement d’hommes et de femmes pourrait se réinventer sans une alternance, un renouvellement et un rafraîchissement de sa classe dirigeante ; d’autant plus quand les équilibres sociaux, politiques et économiques de celui-ci se montrent gravement dégradés comme c’est le cas actuellement pour notre pays le Gabon.
Nous ne sommes pas ici, dans cette salle, pour occuper les chambres vides d’un hôpital sans patients, bien au contraire !
Des médecins, des docteurs, des ingénieurs, des militaires, aux simples « Mackaya » qui composent cette petite assemblée aujourd’hui, nous partageons tous une même peine, nous faisons tous un même diagnostic et nous avons tous un même objectif : celui de conjuguer nos forces, nos intelligences et nos savoir-faire, pour soigner le mal qui ronge notre pays. Nous voulons chacun engager nos vies, pour porter assistance à toute une nation, notre Nation, qui nous semble plus que jamais dans un état de profond déséquilibre, qui, sans une réelle assistance, vit peut-être ses derniers jours avant un coma terminal.
Je vous remercie
Sylvain NDONG
Bjr,
félicitation pour cette charte qui est d’une qualité acceptable. Mais, ce qui me gène c’est le fait de regarder dans tous les médias pendant le déroulement des travaux et aucun, je dis bien aucun média gabonais ou international n’a fait état de cette rencontre. Si vous voulez que la nouvelle se répende au delà des personnes qui visitent le site du bdp et internet, je croix qu’il faut exploiter toutes les autres voies d’information qui peuvent permettre au gabonais du fin fond d’un villade éloigné qui a la possibilité d’écouter africa n1 ou rfi,de savoir ce qui s’est passé. L’une des clés de la réussite d’une telle organisation est l’information. Pensez-en bien prochainement. Longue vie au mouvement (la coalition du refus) de libération nationale. Tara Oyono Aba’a est fière de vous depuis le Paradis où il se trouve.