Afin d’éviter les lenteurs dans la conduite de ce vaste chantier, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a convoqué une réunion technique avec tous les départements ministériels concernés par le dossier.
Annoncé par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la Nation du 16 août 2019, le projet de construction de la Transgabonaise, d’une longueur de 780 km, a fait l’objet d’un examen, mercredi dernier, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, et certains membres de son gouvernement. D’après le ministre des Transports et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, une convention avait déjà été signée, à cet effet, avec la Société Autoroute du Gabon (SAG), le 24 octobre 2019.
« Ce matin, nous avons examiné la part de l’État dans ce chantier. Nous avons réparti les responsabilités, aussi bien au niveau du ministère des Finances qu’à celui de l’Équipement », a indiqué le membre du gouvernement.
De façon technique, ce chantier se présentera sous la forme de 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d’1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville.
Longue de 780 km, la Transgabonaise permettra l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu’au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est. Considéré comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, il devra générer plus de 3 000 emplois directs et indirects.
En pratique, le linéaire a été découpé en plusieurs tronçons. Le premier concernera la route nationale 1 (RN1) située dans l’Estuaire et qui s’étendra de Libreville jusqu’à la limite du Moyen-Ogooué. Il s’agit de l’un des tronçons les plus utilisés et, donc, les plus détériorés.