Le leader du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Jean Boniface Assélé, élu lundi lors de l’élection des membres du bureau du sénat, a renoncé à son poste de 4ème Vice-président de cette institution, rapporte mercredi le quotidien national l’union, citant le directoire du parti.
 »Au-delà de la 3ème Vice-présidence, le CLR +ne pouvait que+ décliner l’offre » de faire partie du bureau du Sénat, explique le journal qui estime que les  »consignes données en ce sens n’ont pas été appliquées » par les sénateurs.
Absent lors de cette élection qui a vu pour la première fois une femme à la tête de cette institution, M. Assélé devra se consacrer  »pleinement » à ses responsabilités de chef de parti qui constitue un bloc important des partis alliés au Parti démocratique gabonais (PDG) du président Omar Bongo Ondimba.
Sorti du gouvernement en janvier dernier, M. Assélé, ex-ministre des Transports, a affirmé qu’il allait  »donner sa position » dans la majorité lors du congrès du parti en juin prochain.
Lundi, lors du renouvellement des membres du sénat, Rose Francine Rogombé, a été élue et est désormais la première femme gabonaise à diriger cette institution et la deuxième personnalité de l’Etat.
Mme Rogombé, sénateur sur le siège de Georges Rawiri (du nom de l’ex-président du sénat) à Lambaréné (centre) avait été élue avec près de 90% des voix.
Le sénat gabonais compte 102 membres contre 91 au départ, dont 75 sont issus du PDG et élus lors des élections sénatoriales du 18 janvier dernier.