Après plusieurs mois de trêve due au Covid-19, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a repris ses activités de terrain, le 7 novembre. A travers ces rencontres d’échanges interactifs avec la base, il a rassuré les militants de la volonté du parti de poursuivre l’œuvre d’alternance au sommet de l’Etat, faisant remarquer que «l’alternance est irréversible».
Le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) était de sortie, le 7 novembre, dans les quartiers du 2e siège du 2 e arrondissement de Libreville. «Après une trêve imposée par la pandémie du coronavirus, j’ai renoué ce samedi 7 novembre 2020 avec les rencontres d’échanges interactifs avec mes concitoyens dans les quartiers de la capitale», a-t-il fait savoir sur son compte Facebook.
Avec le ralentissement de la propagation du virus dans le pays et l’allégement des mesures restrictives, il lui a paru «juste de porter un message d’espoir aux populations du 2e siège du 2e arrondissement de Libreville». L’ancien membre du gouvernement et ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG), passé à l’opposition, laisse entendre que ces populations «peuvent compter sur notre détermination à poursuivre l’œuvre d’alternance au sommet de l’Etat. Car, l’environnement économique et social déstructuré, le chômage endémique, les décisions décadentes des petites mains au sommet de l’Etat, en lieu et place d’Ali Bongo, ont profondément dégradé leur quotidien».
Au regard de cette situation qu’il dénonce, Alexandre Barro Chambrier note que «la transition, non pas pour mettre à l’écart un tel ou un tel, mais pour stabiliser une situation économique et sociale qui se dégrade», leur semble «irréversible».
«Moi qui vous parle, j’ai la foi comme beaucoup d’entre vous. Et cette foi doit nous guider dans ce combat de détermination psychologique, moral, physique. Il faut être en bonne santé pour voir ce changement», a dit le président du RPM avant d’ajouter : «je suis venu vous dire que nous pouvons être parmi ces instruments que Dieu a envoyés pour que nous soyons en première ligne pour ce changement qui va soulager tout le monde». «Ce ne sont pas des paroles, ce sont autant des convictions que vous devez avoir», a-t-il conclu.