Dans le cadre de l’accord cadre d’assistance conclu entre les agences de développement et l’Etat gabonais pour la période 2007-2011, le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) a ouvert ce 27 février à Libreville un atelier pour l’évaluation à mi parcours des fruits de son partenariat avec les autorités du pays. Ces travaux devront évaluer le suivi des projets en cours et proposer des réorientations et des ajustements en fonction des nouvelles priorités impactées par l’évolution de la situation sanitaire, économique et sociale.
Les coordinateurs des projets soutenus par le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) au Gabon sont réunis depuis ce 27 février à l’hôtel Méridien de Libreville pour procéder à l’évaluation à mi parcours du programme de coopération avec le Gabon 2007-2011.
Dans le cadre de la réforme des Nations Unies entamée en 1997, les agences de développement ont élaboré et signé avec le gouvernement du Gabon en mars 2006 un plan cadre d’assistance au développement du Gabon (UNDAF) pour la période 2007-2011.
La réduction de la mortalité maternelle et infantile, la réduction de la morbidité et de la mortalité par les maladies transmissibles, notamment le VIH/Sida et le paludisme, l’amélioration de la gouvernance politique, économique et sociale et la réduction de la pauvreté constituaient les quatre domaines de coopération prioritaires retenus dans ce programme.
Cinq commissions thématiques ont été mis en place pour procéder à la revue à mi parcours de ce programme, qui seront chargées de dresser un état des lieux sur le contexte du pays, la communication et le partenariat ; le droit à la survie ; le droit à l’éducation et le développement communautaire ; le droit à la protection ainsi que le droit face au VIH/Sida.
Les résultats attendus de ce programme étaient notamment l’amélioration de la couverture vaccinale nationale de 35% à 90% ; l’utilisation des moustiquaires imprégnées par 60% des femmes enceinte et enfants de moins de 5 ans ; atteindre 50% des familles ayant accès aux soins primaires à l’intérieur du pays, notamment la Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME) ; l’administration de vitamine A à 80% des enfants de 6 à 59 mois et déparasitage au moins une fois par an de 80% des enfants de 125 à 59 mois.
La consommation par 90% des ménages de sel iodé ; l’augmentation à 50% du taux d’école de l’intérieur du pays «amies des enfants» ; atteindre 80% des femmes enceintes et 20% de leurs partenaires ayant accès aux Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) ; mettre en place 10 structures de santé opérationnelles à l’intérieur du pays pour la PTME ; renforcer à 95% la sensibilisation des jeunes à la prévention du VIH/Sida et renforcer la législation et l’application des droits de l’enfant entrent également dans les objectifs à terme de ce programme.
Les projets mis en œuvre visent enfin à l’enregistrement à la naissance de 80% des enfants pygmées et la formation de 50% des familles à l’hygiène, la santé, l’éveil et la nutrition ; améliorer l’allocation des ressources aux services sociaux de base et enfin au renforcement des partenariats pour les droits de l’enfant.
Ce bilan à mi parcours doit permettre aux chargés des projets d’évaluer les forces et les faiblesses de leurs mises en œuvre, d’apporter les mesures correctives nécessaires et d’ajuster le programme de coopération aux nouvelles priorités nationales.
Depuis la signature de cet accord, l’évolution de la situation climatique, les fluctuations des cours du pétrole, la crise alimentaire ou encore la crise financière, sont autant de paramètre qui ont bouleversé les priorités et les moyens du gouvernement gabonais dans les domaines concernés par ce partenariat.
Au terme de l’atelier, des recommandations devraient être adoptées pour renforcer ou réajuster les axes et les mises en œuvre de ce programme de coopération 2007-2011 entre l’UNICEF et le Gabon.