A la veille du départ du 18ème Cross Ozouri, initialement prévu le 14 février dernier, le directeur de la course, Jules Maurice Berre, a livré au Correspondant de GABONEWS à Port-Gentil, les raisons du retard de cette compétition, par rapport aux années précédentes.
Jules Maurice Berre évoque dans cet entretien, l’histoire de cette compétition organisée chaque 14 février, depuis 1992, pour commérer la découverte par Total Gabon en 1956, du 1er gisement de pétrole commercialement exploitable du Gabon ainsi que les nouvelles distances revues à la baisse.
GABONEWS (GN): Comment expliquez – vous le retard de la 18ème édition du cross Ozouri, alors que l’on sait que depuis 17 ans, elle a eu lieu à la même date, le 14 février ?
Jules Maurice BERRE (JMB): Habituellement, le cross Ozouri se court lors de la date anniversaire de cette découverte au Gabon, le 14 février. Cette année, on a changé l’organisation pour davantage se concentrer sur les aspects sportifs et sociaux. Cette modification au niveau de l’organisation a demandé aussi qu’on ait un peu plus de temps pour se préparer correctement pour ne pas léser le public. C’est pour quoi, nous avons arrêté la date du 7 Mars.
GN: L’année dernière, 1128 athlètes ont pris part à la 17ème édition. A combien peut-on estimer leur nombre aujourd’hui? Le cross a-t-il gagné en popularité?
JMB: Cette année nous avons enregistré 1090 athlètes enregistrés notamment dans les catégories les juniors, seniors chez les hommes et les cadets et cadettes. C’est le gros des troupes. La balade Ozouri qui concerne les collaborateurs de Total Gabon et leurs familles est en principe sans enjeu.
C’est un succès pour nous, car d’année en année, il y toujours des milliers de personnes qui manifestent leur affection à cette course qui se veut sociale et fraternelle.
GN: Cette année connaît –elle des innovations? Le parcours a –t-il été modifié ?
JMB: On ne peut pas innover tous les ans à mon avis. On est à la 18ème édition. On a mis en places un certains nombres de mécanismes depuis toutes ces années. Cette année, ce qu’il faut retenir, c’est qu’on aura une participation qui se fera sans les filiales du golf de guinée qui avaient l’habitude de venir. Ce qui est certain, c’est que la course se fera dans de meilleures conditions puisqu’on a l’expérience au regard de l’organisation que nous avons mis sur pied et qui tient la route depuis longtemps.
Toutefois, le souci de mieux faire nous anime toujours à chaque édition, tout en optimisant les moyens mis dans la course, nous espérons de meilleures performances.
Pour les parcours, cette année, vous avez deux innovations. Les éditions précédentes paralysaient en quelque sorte la circulation dans la ville. Pour éviter ce désagrément, les départs seront espacés d’un temps convenable moins de trois heures. Tous les circuits passent par les mêmes endroits. Vous avez trois distances principales 5, 7 et 12 km. On a réduit certaines distances. Chaque circuit sera superposable à un autre.
GN: Disposez – vous des moyens conséquents pour relever ce défis ?
JMB: Beaucoup de monde et c’est ce qui est intéressant! Ce sont des bénévoles. Plus 60 collaborateurs de Total Gabon sont impliqués et mettent en œuvre les principes de transversalité, solidarité et le travail en équipe.
On a des partenaires qui viennent chaque année. Dans les domaines de la santé, de la sécurité et les ONG de lutte contre le VIH /Sida. Je remercie tous ceux qui sont impliqués dans l’organisation. Ils sont plus centaines de personnes. Cette année, nous avons travaillé avec les entreprises gabonaises locales, nos besoins ont été fournis par elles. C’est aussi, notre responsabilité d’être aux côtés du tissu économique locale. Que le public vienne en masse assister à cette course qui s’annonce belle !