« L’acharnement complice des médias français et de certains acteurs » contre le président Omar Bongo Ondimba menace de ternir « gravement les relations historiques » entre le Gabon et la France, a prévenu hier le gouvernement gabonais.
Libreville « observe depuis quelques semaines le développement persistant d’une campagne des médias français portant atteinte à la personne du président » Bongo, a affirmé le porte-parole du gouvernement, René Ndemezo’o Obiang en lisant une déclaration à la presse.
Il s’agissait de la première communication officielle sur le sujet depuis l’annonce, fin février, par la presse française, de la saisie des comptes bancaires en France du président gabonais, après que M. Bongo eut été condamné dans ce pays à rembourser 457.347 euros versés par un Français pour faire libérer son père détenu à Libreville en 1996.
« Le gouvernement gabonais souligne le risque que la récurrence d’un tel acharnement complice des médias français et de certains acteurs contre le président de la République gabonaise ne ternisse gravement les relations historiques qui unissent la France et le Gabon », ajoute Libreville, sans citer de nom, mais précisant avoir « la forte conviction qu’il existe une collusion entre les médias français et certains acteurs aux motivations inavouées. »