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Communiqué de Presse, pour diffusion large et immédiate
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(BDP-Presse, 5 février 2004) – Le BDP-Gabon Nouveau, dans une lettre adressée aujourd’hui même aux diverses représentations diplomatiques du Pérou en France, à Washington et aux Nations Unies, a vivement condamné la criminalité d’Omar Bongo et de son régime et s’est excusé au nom du Gabon et du peuple gabonais auprès des autorités péruvienne.
Cette condamnation fait suite à l’annonce par les médias d’une dénonciation faite par le gouvernement péruvien à l’encontre du gouvernement bongoïste au Gabon, dénonciation qui implique personnellement Omar Bongo dans le kidnapping de Miss Pérou, retenue au Gabon contre son gré pour assouvir les appétits sexuels dépravés du dictateur de Libreville.
Le gouvernement péruvien semble également avoir mis à jour un réseau de trafic de jeunes femmes dont le Gabon semble être un maillon, réseau qui se spécialise dans le kidnapping de jeunes femmes revendues ensuite à de riches dépravés dans le monde qui en font des esclaves sexuels.
Le gouvernement Bongo est déjà connu pour son trafic d’enfants ouest-africains importés au Gabon comme esclaves et vendus aux dignitaires du régime pour servir de domestiques, et parfois de d’esclaves, y compris d’objets sexuels.
Le texte de l’article du BDP est ci-dessous:
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Monsieur l’Ambassadeur
Ambassade du Pérou en France
50 Avenue Kléber
75116 PARIS
5 février 2004
Excellence,
C?est en effet avec le plus grand degré d’indignation que le Gouvernement gabonais de salut national en exil que je dirige, ainsi que le peuple gabonais, avons été informés des actes d’agression indécents et illégaux perpétrés par le régime corrompu d’Omar Bongo à l’encontre d’Ivete Santa Maria, innocente citoyenne péruvienne qui a avec courage et dignité pu échapper de justesse à cet horrible acte de kidnapping sexuel.
Le BDP-Gabon Nouveau et son gouvernement de salut national en exil sont grandement outragés par les actions humiliantes d’Omar Bongo et au nom du peuple gabonais souhaitent présenter leurs plus sincères excuses non seulement à la famille d’Ivete Santa Maria durement éprouvée, mais également au gouvernement du Pérou.
Le BDP-Gabon Nouveau, dont le gouvernement en exil parle aujourd’hui au nom du peuple gabonais, condamne sans ambiguïté aucune le régime Bongo pour sa tentative de kidnapping, de viol et de perversion d’une citoyenne péruvienne. Le peuple gabonais, le BDP-Gabon Nouveau et le gouvernement de salut national en exil souhaitent ici se distancer des actes du régime corrompu d’Omar Bongo et assurent le gouvernement et le peuple péruviens de l’amitié, sympathie et respect sincères du peuple gabonais.
C?est précisément à cause de ce type de malversations qui, années après années, ont compromis et avili l’image du Gabon à travers le monde, que notre mouvement et le peuple gabonais s’opposent au régime Bongo et refusent de reconnaître sa légitimité, un régime qui ne doit sa présence à la tête du pays qu’à la fraude électorale, à l’intimidation et à l’assassinat. En 37 ans de dictature corrompue et ceci malgré les énormes richesses qui font du Gabon l’un des pays les plus riches d’Afrique, le régime Bongo non seulement a été honteusement incapable de répondre aux besoins les plus élémentaires des 60% de Gabonais qui vivent encore en dessous du seuil de pauvreté, mais également s’est engagé dans un nombre d’activités hautement mafieuses tels le trafic d’armes et de drogues, le blanchiment et le détournement d’argent, l’importation d’enfants-esclaves ouest-africains, la corruption politique et économique chronique, et maintenant, le kidnapping sexuel et la prostitution internationale.
Ce type d’activités, qui impliquent malheureusement l’honneur et la dignité du peuple gabonais, sont profondément immorales et inacceptables, et ne sauraient être encouragées. Nous osons espérer que nos modestes excuses ici présentées au peuple et gouvernement du Pérou sauront apaiser la famille éprouvée d’Ivete Santa Maria, et que le peuple du Pérou saura faire la distinction entre les horribles actes du régime dépravé d’Omar Bongo, et ceux du peuple gabonais qui, comme Ivete, est lui aussi soumis quotidiennement à une insupportable situation d’exploitation, d’assassinat, de censure, de fraude électorale, d’appauvrissement et de prostitution socio-économique.
Le gouvernement de salut national en exil, au nom du peuple gabonais, soutiendra toute action légale entreprise par le gouvernement du Pérou à l’encontre du régime corrompu d’Omar Bongo, et les leaders de notre mouvement seront disponibles pour apporter leur témoignage à la démonstration de la nature cruelle et corrompue du régime Bongo auprès des Nations Unies si le gouvernement du Pérou venait à solliciter un tel témoignage, et si un tel témoignage peut aider à empêcher que d’autres jeunes femmes et enfants de par le monde ne deviennent la proie des appétits et prédations sexuelles de régimes mafieux, indécents et illégitimes comme celui qui a été institutionnalisé au Gabon par Omar Bongo.
Veuillez donc accepter, Monsieur l’Ambassadeur, l’amitié du peuple gabonais et garder à l’esprit l’idée que la lutte de notre mouvement contre le régime Bongo contient la promesse d’un Gabon nouveau, Gabon nouveau qui un jour entretiendra avec le Pérou de chaleureuses et dignes relations bilatérales aux niveaux économique, politique et culturel, relations qui seront à la fois positives et d’intérêt et de bénéfice mutuels au profit de nos nations respectives.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, Excellence, l’expression de notre plus profond respect.
Dr. Daniel Mengara
Premier ministre du gouvernement gabonais de salut national en exil
BDP-Gabon Nouveau
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