Communiqué de presse du BDP-Gabon Nouveau, pour diffusion immédiate
Ayant constaté la fraude systématique — listes électorales préfabriquées, faux observateurs internationaux, censure et contrôle des médias, corruption politique, importation d’électeurs congolais, bureaux de vote fantaisistes, interdiction de séjour d’opposants, etc. — orchestrée par le régime Bongo en vue de maintenir le dictateur Omar Bongo au pouvoir pendant 7 ans de plus, pour un scandaleux total de 45 ans au moins ;
Ayant constaté la dérive dictatoriale et les manipulations constitutionnelles — institution de la présidence à vie, limites d’âge arbitraires, révisions abusives, etc. — visant à priver les Gabonais du droit de choisir librement leurs dirigeants et de décider de la destinée de leur pays ;
Ayant constaté le refus du régime Bongo de reporter l’élection au mois de juin 2006 en vue de l’établissement préalable des conditions de transparence pouvant mener à l’organisation d’un scrutin crédible ;
Ayant constaté le refus du régime Bongo de laisser à l’ONU l’entière responsabilité de l’organisation des élections présidentielles du Gabon ;
Ayant constaté le refus d’Omar Bongo de se soumettre à l’arbitrage d’un débat national devant conduire à une véritable réforme des institutions gabonaises en vue de la démocratisation immédiate du pays ;
Ayant constaté l’incapacité du régime Bongo de répondre en 38 ans de pouvoir sans partage aux attentes démocratiques, économiques, sociales et culturelles des Gabonais dans un pays riche où paradoxalement 85% de la population est pauvre et 60% des citoyens vivent sous le seuil de pauvreté ;
Ayant constaté la naïveté complice des groupes politiques dits de l’opposition au Gabon, groupes qui risquent, par leur participation insensée à un scrutin perdu d’avance, de contribuer directement à la consolidation de la dictature d’Omar Bongo au Gabon ;
Ayant constaté l’incapacité des groupes politiques dits de l’opposition d’exiger, voire même d’imposer, au régime Bongo les conditions de la transparence électorale au Gabon AVANT l’élection présidentielle du 27 novembre, se faisant ainsi complices volontaires ou involontaires de la perpétuation du bongoïsme assassin au Gabon ;
Ayant constaté le refus du régime Bongo de délivrer son passeport au Dr. Daniel Mengara, leader du BDP-Gabon Nouveau, condamnant ainsi le mouvement à l’exil forcé et le privant par la fraude de l’arbitraire du droit constitutionnel qui est le sien de faire entendre sa voix auprès des Gabonais sur le territoire national ;
Et,
Ayant pris acte du risque qui est celui de l’opposition de cautionner, par sa naïve participation, la frauduleuse réélection télécommandée du dictateur Omar Bongo,
Ayant également pris acte de l’état de légitime défense dans lequel le régime Bongo, par son entêtement, ses manipulations, ses brimades, ses corruptions, ses assassinats, ses viols, ses vols, son tribalisme, son népotisme, sa dictature et sa meurtrière incompétence, place les Gabonais ;
Le BDP-Gabon Nouveau déclare :
– que les conditions d’une élection transparente ne sont pas réunies au Gabon ;
– qu’il ne présentera aucun candidat à la mascarade électorale qui se prépare au Gabon ;
Et par conséquent, appelle les Gabonais :
– à systématiquement boycotter, et par tous les moyens possibles, les élections manioc que prépare actuellement le régime Bongo au Gabon ;
– à exiger la démission immédiate du dictateur gabonais Omar Bongo du pouvoir ;
– à s’organiser et à se préparer pour des actions patriotes de résistance visant à rendre nulle et non avenue la mascarade électorale à laquelle le régime Bongo s’apprête à convier les Gabonais le 27 novembre prochain ;
– à se préparer à soutenir et rejoindre le BDP-Gabon Nouveau dans l’organisation du plus gros mouvement de résistance nationale que le Gabon n’ait jamais connu, afin de barrer vigoureusement le chemin au bongoïsme incompétent et dictatorial qui aujourd’hui menace de mener notre pays à la catastrophe à cause d’une bande de criminels mafieux assoiffés de pouvoir ;
Le BDP-Gabon Nouveau assure le peuple gabonais de sa détermination à combattre le bongoïsme et à rechercher sa suppression par tous les moyens possibles.
Il rappelle également aux Gabonais que le BDP-Gabon Nouveau est le seul mouvement politique actuellement interdit d’existence légale au Gabon, et dont le leader a été déclaré persona non grata au Gabon par le refus du régime Bongo de lui délivrer son passeport; alors que le régime permet aux autres supposés » opposants » d’évoluer librement à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire gabonais sans contrainte majeure, le BDP-Gabon Nouveau est aujourd’hui le seul mouvement interdit de s’implanter librement au Gabon par le régime Bongo.
Le BDP-Gabon Nouveau se réserve donc le droit de rechercher, par l’action clandestine, la suppression du régime Bongo. Le mouvement invite tous les Gabonais et Gabonaises épris de paix et de démocratie à le rejoindre pour, ensemble, travailler à la recherche de solutions capables de mener à l’écroulement immédiat du régime Bongo par tous les moyens possibles.
Vive le Gabon ;
Vive la Nouvelle République ;
Vive la Résistance.
Fait à Montclair, New Jersey (USA),
Le 12 octobre 2005
Le Comité Directeur
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052, USA
Tel: 973-447-9766 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9766 / 973-655-7909
Site: https://www.bdpgabon.org
Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais en exil basé dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles.