Montclair, le 24 mars 2006 – (BDP-Gabon Nouveau) – La tentative d’assassinat orchestrée par le régime animalier d’Omar Bongo mardi dernier à l’encontre de Pierre Mamboundou, président de l’Union du Peuple Gabonias (UPG), est la confirmation sans équivoque de la dérive dictatoriale de la mafia bongoïste au pouvoir, mafia qui, depuis 1990, a progressivement ramené le Gabon à l’époque du parti unique pur et dur, avec à l’appui les fraudes électorales répétées, la corruption devenue endémique, l’impunité érigée en religion, l’incompétence chronique, l’arbitraire institutionnel et le viol systématique des Gabonais dans leurs droits et dans leur être.
Que l’on n’en doute pas: il s’agit bel et bien d’une tentative d’assassinat de Pierre Mamboundou par le pouvoir bongoïste, et non d’une opération sécuritaire comme le prétendent les suppôts de satan que sont Ali Bongo, André Mba Obame et Idriss Ngari, les vrais architectes de ce forfait anticonstitutionnel avalisé par Omar Bongo lui-même. Les renseignements collectés par le BDP-Gabon Nouveau auprès de ses sources confirment tout simplement ce que l’on savait déjà depuis longtemps au Gabon: le régime Bongo est engagé dans une vaste machination machiavélique visant à la suppression de toute véritable opposition politique au Gabon.
C’est donc avec la dernière énergie que, solidairement avec l’UPG et son président, la direction du BDP-Gabon Nouveau condamne l’acte odieux perpétré à l’encontre de Pierre Mamboundou et de ses militants, acte qui aujourd’hui démontre que le Gabon ne peut plus être classé parmi les républiques pluralistes d’Afrique, vu qu’il n’y existe plus aucune liberté d’expression, ni d’opinion. A un moment où le Bénin, jumeau du Gabon né des mêmes conditions de ras-le-bol politique des années 1990, se positionne aujourd’hui en Afrique comme le leader en matière de démocratie, de transparence et de libertés humaines, Omar Bongo et sa cour sont en train de ramener le Gabon à une époque que l’on croyait à jamais révolue. En véritable roi nègre, Omar Bongo veut non seulement mourir au pouvoir, mais également léguer le Gabon à une progéniture aussi animalière que le père: véritables hontes de l’Afrique.
Le BDP-Gabon Nouveau l’a toujours dit et le répète: rien de bon ne peut plus arriver au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir. Et parce que nous pensons que le régime animalier d’Omar Bongo est foncièrement anti-démocratique, il est important que les Gabonais de tous bords politiques, ethniques, provinciaux et professionnels qui veulent le changement se rendent compte aujourd’hui que ce n’est pas par les urnes que viendra le changement au Gabon.
Parce que le régime Bongo a désormais érigé l’arbitraire en culture de gouvernance, les Gabonais se doivent désormais de faire face à leurs bourreaux et arracher leurs libertés par tous les moyens possibles. En effet:
1) Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs (Article 35 des Droits de l’Homme et des Citoyens de 1793).
Par ailleurs:
2) Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique; celui contre lequel on voudrait l’exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force (Article 11 des Droits de l’Homme et des Citoyens de 1793).
Les principes d’honneur et de dignité humaine édictés dans ces deux articles de la charte française des droits de l’homme de 1793 sont donc aujourd’hui le cri de ralliement qui doit interpeller tous les Gabonais, quelque soit leur appartenance politique et quelque soit leur origine, et les rassembler autour des idéaux de changement immédiat que défend le BDP-Gabon Nouveau.
Le BDP-Gabon Nouveau se trouve donc, encore une fois, conforté dans son idéologie de libération nationale et appelle tous les partisans du changement, qu’ils soient au Gabon comme à l’étranger, qu’ils soient chômeurs, taximen, cadres, professionnels, femmes, hommes, lycéens, universitaires, à Libreville comme dans les provinces du pays, à se mobiliser et à s’organiser autour d’une idéologie insurrectionnelle permanente qui ne laissera aucun répit au régime en place jusqu’à sa chute finale.
Le Mamba, branche armée du BDP-Gabon Nouveau, sera très bientôt à 100% opérationnel et mènera, dès que possible, ses premières actions militaires d’envergure, tout en continuant, ici où là, le travail de sape clandestine qu’il a commencé depuis décembre 2005. En attendant, la hiérachie militaire du Mamba appelle les jeunes, les chômeurs, les travailleurs, les hommes et les femmes sains de corps et d’esprit, à rejoindre la lutte armée et le combat insurrectionnel pour, ensemble, sonner le glas de la dictature et du bongoïsme au Gabon.
Le BDP-Gabon Nouveau lance également un urgent appel à tous les partisans réunis au sein des forces politiques de l’opposition radicale pour que, à côté des actes de mobilisation purement politiques que certains pourront mener, se constituent également partout dans le pays et à l’étranger, des comités insurrectionnels et de désobéissance civile indépendants ou affiliés, dont le but sera, partout où les possibilités s’offriront, de perturber systématiquement la marche de l’état Bongo et de rendre ainsi le Gabon totalement ingouvernable jusqu’à la chute totale et définitive du régime Bongo.
Notre combat est justifié, et notre révolte, naturelle.
Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 24 mars 2006.
Le Comité Directeur
BDP-Gabon Nouveau
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Site politique: https://www.bdpgabon.org
Site militaire: Le Mamba (https://www.lemamba.org)
Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.