Après une accalmie de près d’un an suite à l’arrestation d’un certain nombre d’agitateurs qui troublaient l’évolution des activités académiques à travers des grèves, parfois intempestives, les étudiants de l’Université Omar Bongo de Libreville, se sont réunis en Assemblée générale ce jeudi, aux environs de 12 heures sous le lieu dit « l’Arbre à palabre », en vue de commémorer la Journée du 17 janvier en mémoire aux événements de 1990.
Au nom de toute la Communauté estudiantine gabonaise, ils ont tenu à commémorer les événements de 1990 caractérisés par une vive contestation estudiantine violement réprimée par les Forces de l’ordre.
Cette Assemblée générale, placée sous le sceau de la commémoration et du recueillement, en à croire quelques étudiants, l’ayant animée, n’a pas débouché comme d’habitude sur la perturbation des activités académiques et à la circulation sur la voie publique.
Toutefois, ils en ont profité pour revenir sur leur menace de grève. Car, si les bourses du quatrième trimestre 2007 ont commencé à être payées, ils ont remis au tapis leurs revendications devenues « traditionnelles » à savoir l’ouverture du restaurant universitaire, l’aménagement et l’équipement de la Bibliothèque universitaire, la mise à disposition de la salle d’informatique, la mise en place d’une tribune légale d’expression et, le problème des frais d’écolage des étudiants de troisièmes cycles.
Ainsi un préavis d’une semaine a été accordé aux autorités pour remédier à ce cahier de charge.