L’écrivain gabonais Sylvain Nzamba a organisé, jeudi en matinée, un entretien avec les étudiants de deuxième année de Lettres modernes de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, au travers duquel, il a présenté son deuxième roman « Le supplice d’une veuve » de 232 pages en noir et blanc au format classique 13/20 paru à Paris aux éditions Edilivre-Aparis en 2007.

Il a été question dans cet entretien d’expliquer aux étudiants ce qui fait la particularité de son écriture. Pour Sylvain Nzamba, ses œuvres sont une peinture de la société gabonaise dans toutes ses dimensions, car il y a un souci particulier d’écrire un texte qui est en osmose avec les réalités que vivent les Gabonais au quotidien, et c’est pourquoi cet ouvrage s’atèle à dénoncer le viol des enfants par leurs parents, qui constitue en effet un inceste, et qui est par la même occasion le plus souvent passé sous silence.

Dans « Le supplice d’une veuve », il peint l’image de la femme veuve qui est soumise aux attaques de sa belle famille du fait qu’elle n’a pas accepté d’épouser l’oncle de son mari. Il a invité les étudiants à découvrir ce texte et de s’approprier ce dernier en vue de leurs recherches scientifiques littéraires.

En rappel, né à Tchibanga dans la Nyanga au Sud du Gabon, Sylvain NZAMBA est titulaire d’un DEA en littérature africaine de l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, où il prépare en ce moment un Doctorat en littérature francophone et comparée. Après les « Larmes de Tsiana » paru aux éditions Amalthée, Nantes, 2006, il commet son deuxième ouvrage et s’organise ainsi pour briser le mythe entre l’écrivain et celui qui le lit.