Considéré comme une préoccupation majeure du gouvernement gabonais, l’aménagement du réseau routier, en piteux état, entamé depuis quelque temps se poursuit avec l’exécution de gros ouvrages sur la Nationale 1, plus précisément au kilomètre 85 et c’est à ce titre que les usagers satisfaits de ce démarrage « souhaitent une exécution continue des travaux d’aménagement et de réfection de la Nationale 1 » pour une meilleure fluidité du trafic.
Faisant sienne l’assertion selon laquelle, la route passe et le développement suit; le gouvernement gabonais en a fait son leitmotiv au point d’ouvrir à la même période, de vastes chantiers d’entretien routier et de réaménagement des voies dégradées sous le poids de l’âge et des intempéries.
Les voyageurs qui empruntent régulièrement la Nationale 1 peuvent désormais découvrir des chantiers qui s’étalent sur plusieurs kilomètres et, malgré les désagréments causés, certains trouvent en ces travaux, un mal nécessaire pour une meilleure fluidité du trafic en toutes saisons.
C’est le cas de ce transporteur habitué du tronçon du Oyem -Libreville: « Les travaux actuels nous mettent du baume au cœur et nous souhaitons seulement qu’ils soient de bonne qualité pour résister aux poids lourds qui écument nos routes en tout temps » a-t-il déclaré.
Pour Nicolas, chef de chantier au PK.85, après les travaux préliminaires consistant à ôter les vieilles buses délabrées et ensoleiller le site, c’est actuellement la pose des nouvelles buses en béton, puis s’ensuivra, dans les prochains jours, le terrassement et le compactage, avant d’amorcer la phase de bitumage et de dénivellement des caniveaux pour une évacuation optimale des eaux de pluie.
Cependant, les usagers de cette voie très fréquentée estiment que malgré la bonne volonté des pouvoirs publics, ces travaux auraient pu être lancés simultanément à partir du PK15 qui présente aussi d’énormes difficultés de circulation et le PK 85, pour raccourcir le temps d’exécution avant l’arrivée de la saison pluvieuse peu propice à ce genre d’ouvrages.
En somme, les usagers de la route souhaitent une exécution continue des travaux d’aménagement et de réfection de la voie en vue d’une meilleure fluidité du trafic et un acheminement des denrées, de l’arrière pays vers les grands centres urbains. Aussi, interpellent-ils les pouvoirs publics pour une plus grande dotation financière dans ce secteur considéré à juste titre comme le fer de lance de tout développement.
On rappelle que le gouvernement gabonais, lors de ces différents conseils, a très souvent mis un accent particulier sur le problème de la route qu’il considère comme le détonateur d’une économie encore dépendante à près de 90% de l’importation.