Le premier ministre Jean Eyeghé Ndong, a procédé lundi au lancement officiel des travaux pour l’élaboration d’un nouveau Code de commerce gabonais en vue d’améliorer le climat des affaires, de faciliter la diversification de l’économie nationale, d’attirer d’avantage d’investisseurs en créant un cadre de confiance et surtout de doter le pays d’un Code moderne respectant les normes actuelles du Commerce internationale.
Au-delà d’une simple compilation de textes, le « Code de commerce » constitue un outil pratique pour les opérateurs économiques et sa tâche consiste, à n’en pas douter, à construire l’édifice juridique devant régir le Commerce au Gabon.
En effet, des trois allocutions prononcés lors de cette cérémonie, on peut retenir la ferme volonté affichée par tous les acteurs du développement de faire aboutir ce projet du gouvernement gabonais dans le but d’assainir le climat des affaires au Gabon et de fournir un cadre approprié aux investisseurs désireux d’exercer dans le pays.
« Nous partageons cette initiative louable qui montre la volonté du gouvernement et singulièrement du ministère du Commerce d’améliorer le climat des affaires », a déclaré le Vice –président de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
Dans le souci de voir aboutir dans les brefs délais ce projet qui selon le ministre du Commerce reste « une priorité » du gouvernement, le premier ministre, Jean Eyéghé Ndong a déclaré qu’il « faut reconnaître que l’œuvre de codification n’est pas un long fleuve tranquille ».
C’est en ce sens qu’il a exhorté les experts à faire preuve d’originalité dans l’intérêt du pays tout entier: « je demande au cabinet d’experts commis à l’élaboration de ce Code de faire preuve d’originalité en sortant des sentier battus, pour l’intérêt de notre pays. », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « l’objectif du gouvernement est de procéder au dépôt du projet de Code au Parlement en septembre de cette année 2008 ».
Rappelons que le nouveau Code du Commerce gabonais entend être un élément d’harmonisation qui mettra en phase les opérateurs économiques avec les réalités actuelles en vue de rendre plus prospères les affaires en terre gabonaise.