La direction générale de la Société de valorisation des ordures ménagères du Gabon (SOVOG), aurait versé une bagatelle de 324 000 000 francs CFA à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Du coup les salariés ont annoncé mardi à Libreville, la suspension du mouvement de grève engagé depuis le 8 février dernier.
En vue d’éviter les amoncellements des ordures dans la ville, le directeur général de cette société exhorte les autorités municipales à être les premiers policiers de la ville. Il a par ailleurs souligné qu’il y avait une campagne de sensibilisation sur les heures de dépôt d’ordures et les heures de collectes fixées par SOVOG pour garantir la propreté de la ville.
En effet, la Sovog a pour tâche de collecter des ordures ménagères dans la commune de Libreville. Son directeur adjoint a expliqué que son entreprise, dans sa lutte contre l’insalubrité, rencontre un certain nombre de problèmes, surtout celui des encombrements.
Début 2000, le gouvernement gabonais a confié la collecte des ordures ménagères de Libreville à la SOVOG contre une facture annuelle estimé à environ 3,6 milliards de FCFA. Auparavant, plusieurs sociétés privées effectuaient ce travail. Leur action était également jugée insatisfaisante. Libreville produit environ 600 tonnes d’ordres ménagères par jour