Le Président de la Commission de Surveillance du Marché de l’Afrique Centrale (COSUMAF), Alexandre Gandou, a annoncé samedi, à la presse locale et internationale, la tenue du 18 au 19 février prochain à Libreville d’un important atelier élargi aux Institutions financières des pays de la sous région portant sur « Les marchés obligataires et les émissions des titres publics » dont l’objectif vise l’amélioration des connaissances des acteurs économiques et financiers de la sous – région afin d’assurer une meilleure intégration par les Etats du recours au marché des financements de leurs infrastructures etc.
Selon Alexandre Gandou, ce atelier vise entre autres objectifs à promouvoir et dynamiser les marchés de la sous région et à sensibiliser les acteurs économique sur certaines notions liées aux emprunts obligataires et émissions des titres publics, ainsi que les possibilités bénéfiques de financements des structures.
Mieux, ce rendez – vous de Libreville permettra aux Etats de pouvoir financer leurs budgets grâce à l’identification des paramètres de gestion des titres publics, en passant par les obstacles, le mode de financement approprié pour l’harmonisation d’une feuille de route efficace en zone CEMAC.
Cette rencontre verra la participation des Administrations financières des Etats de la CEMAC (Trésor, ministères de l’Economie et des Finances, Caisses d’Amortissement, Comptabilités publiques, Banques, Compagnie d’assurance, Caisse de prévoyance …).
Au total, 150 invités venants du Congo (19), du Cameroun (40), de la République Centrafricaine (5), de la Guinée Equatoriale (2), du Tchad (2 à 3) et du Gabon (80) donneront corps à ce séminaire. Il sera animé par quatre financiers en provenance du Maroc, de la Tunisie, de la France et de l’Afrique de l’Ouest avec notamment l’expertise de la Banque centrale et l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).
Les attentes de cet atelier sont multiples. Ils permettront d’améliorer la connaissance des acteurs économiques et financiers de la sous – région afin d’assurer une meilleure intégration par les Etats du recours au marché des financements de leurs infrastructures, d’accroître le marché obligataire et de développer le marché financier de l’Afrique Centrale.
