Le deuxième atelier régional sur la problématique des Emprunts obligataires et émissions des titres publics, organisé par la Commission du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), s’est achevé mardi à Libreville, par l’adoption de plusieurs recommandations devant servir de bréviaire aux différents Etats.
Parmi les recommandations élaborées, les experts ont convenu de moderniser la gestion de la dette des Etats en tenant compte du cadre de référence de la politique d’endettement public et de gestion de la dette publique de la zone CEMAC, de mettre en place des mesures d’incitation fiscale comme levier d’actions au développement du marché des titres, de favoriser les initiatives visant à rapprocher les deux bourses de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC) et de prévoir les conditions d’optimisation de l’intervention des banques au développement du marché.
Concernant les expériences et perspectives de développement des autres marchés obligataires, il ressort que les institutions financières de la zone CEMAC doivent favoriser l’essor des produits de placement en envisageant l’ouverture des actifs aux produits étrangers pour permettre le renforcement du marché monétaire qui préfigure le développement du marché obligataire et la promotion du processus de notion des émetteurs.
On rappelle qu’il y a eu 150 invités à cet atelier animé par quatre experts financiers venus du Maroc, de la Tunisie , de la France et de l’Afrique de l’Ouest avec notamment l’expertise de la Banque centrale et l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).