L’amélioration des performances du service publique de la justice et les orientations du gouvernement en matière de politique judiciaire ont été au centre du Colloque qu’a ouvert lundi, à Libreville, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Martin Mabala, en présence des présidents des Hautes Cours, du commissaire général à la loi près le Conseil d’Etat, et de toutes les autorités judicaires du pays.
Les travaux de ce colloque constituent, à en croire les organisateurs, une véritable radioscopie de la justice gabonaise et de la recherche des voies et moyens lui permettant d’opérer le saut qualitatif que la République appelle de tous ses vœux, car, la justice représente un des piliers fondamentaux sur lequel repose l’équilibre de la société puisqu’elle est le meilleur garant d’un Etat fort et d’une nation prospère.
Aussi, selon le ministre la Justice, Garde des Sceaux, Martin Mabala, « les idées forces développées par le président de la République Omar Bongo Ondimba, dans son discours à la nation, le 1er décembre 2007 et les recommandations des états généraux de la Justice en 2003, doivent constituer le socle de ce rendez-vous du donner et du recevoir. »
Le ministre a ainsi rappelé, et ce à juste titre, l’un des propos du chef de l’Etat lors de son discours du 1er décembre à savoir: « la justice doit désormais jouer pleinement son rôle, rien que son rôle et mettre fin à l’impunité, la corruption dans la haute fonction publique n’est pas tolérable encore l’impunité ambiante, l’heure est donc à la sanction. »
Rappelons que les maux, travers et dysfonctionnements qui minent la justice gabonaise sont suffisamment connus et l’exercice qui, pendant soixante-douze heures va focaliser les intelligences sur ces problèmes, consiste a répondre à la question: que faire ?