Jean Eyegue Ndong
Le chef du gouvernement gabonais, Jean Eyeghé Ndong, a souligné mercredi lors du séminaire consacré au Programme d’appui du fonds pour l’Environnement mondial à la gestion des Ecosystèmes Forestière du Bassin du Congo, en présence du corps diplomatique accrédité au Gabon, des organisations de coopération internationale et les experts de l’environnement, « le rôle éminemment positif de nos forêts dans la régulation et l’équilibre du climat mondial ».
La succession des conférences sur les écosystèmes forestières du bassin du Congo a pu traduire l’intérêt croissant des partenaires au développement aux problématiques de conservation et de gestion durable de ces écosystèmes.
En effet, la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), s’est réjouit de l’adhésion croissante des bailleurs de fonds en général et du Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) en particulier aux idéaux des chefs d’Etats d’Afrique Centrale qui se sont clairement engagés à œuvrer pour la conservation et la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers lors de la signature de la déclaration de Yaoundé en mars 1999.
Aussi, la communauté internationale accorde un intérêt particulier aux trois dernières régions à forte concentration de forêt tropicale à savoir : le Bassin du Congo, l’Amazonie et la partie Bornéo et Papouasie nouvelle Guinée.
Selon la président Directrice générale du FEM, Monique Barbut « les forêts tropicales influencent le climat en jouant un rôle de puits de carbone essentiel pour absorber une grande partie du CO2 atmosphérique »
La déforestation tropicale représente jusqu’à 25% des émissions de gaz à effet de serre. C’est donc cette raison qu’en décembre à Bali, a été annoncé le lancement d’une nouvelle initiative du FEM à savoir: le portefeuille forêts tropicales, qui a pour but d’aider à faire face aux défis posés par le gestion des plus grands ensembles d’écosystèmes forestiers tropicaux restant du monde, souligne -t-elle.
Rappelons que quatre grands axes sont proposés tout au long de ce séminaire soit: la prise en compte de la gestion de la forêt dans un contexte de sauvegarde de la biodiversité et de changement climatique, une plus grande efficacité et de changement climatique accru, une plus grande efficacité dans l’utilisation des terres et des forêts, le renforcement de mécanismes de financement durables pour la gestion des écosystèmes du basin du Congo et l’opérationnalisation du concept de paiement pour les services des écosystèmes.