La Vice-premier ministre en charge de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la Nature, Georgette Koko, représentant le premier ministre empêché, a présidé, vendredi à Libreville, les activités relatives à la célébration de la Journée de promotion des produits de l’aquaculture, dont le thème à l’honneur est « Une pisciculture viable pour une meilleure contribution à la sécurité alimentaire », dans les locaux de la station piscicole de la Peyrie (2ème arrondissement) en présence des membres des ONG environnementales et des membres du corps diplomatique accrédité au Gabon.
Au cours de cette manifestation, trois allocutions ont été prononcées dont celle du représentant des pisciculteurs privés, Edouard Diba Ngoulou qui, se réjouissant de l’organisation de cette journée, a interpellé la tutelle par rapport au coût jugé élevé des produits de la pisciculture.
A ce sujet, il estime que ce genre de rencontre permet à chaque pisciculteur d’avoir un contact direct et franc avec la tutelle et les bailleurs de fonds. Ainsi, il sollicite un assouplissement des taux douaniers pour ceux qui importent les produits, et une facilité d’accès aux crédits dans des établissements bancaires pour les petits éleveurs.
L’ambassadeur du japon au Gabon, Motoï Kato, s’est pour sa part appesanti sur le caractère privilégié que revêt la visite des personnalités politiques du pays à cette journée. Pour le diplomate japonais, principal bailleur de fonds de l’aquaculture au Gabon, les nombreuses visites effectuées au Royaume du soleil levant par le président Omar Bongo Ondimba ont permis une relance et une mise en forme effective du projet de l’aquaculture au Gabon.
Pour Emile Doumba, ministre de l’Economie forestière, des Eaux et de la Pêche, l’aquaculture apparaît comme une alternative. Car elle se positionne comme une activité susceptible de combler les écarts s’accentuant entre l’offre et la demande mondiale en matière de poissons.
Dès lors, le ministre de tutelle estime que ce secteur demeure pour les pays en voie de développement un réservoir d’emplois, un véritable moyen de lutte contre la pauvreté et un mode avéré de développement économique et social.
L’opération de développement de l’aquaculture, expérimentée à Libreville, se poursuivra dans les chefs lieux de provinces, avec l’appui technique de la coopération Nippone.